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Histoires d'écolos

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Quand l'Ysieux fait des vagues...

Les débordements de l'Ysieux
ou "Pour qui coule ce Pactole ?"


Bulletin d'information du public conçu et imprimé par les Amis de la Terre — Groupe du Val d'Ysieux

L'YSIEUX Ancienne orthographe = Izieux. Petite rivière d'une quinzaine de kilomètres de long. Elle coule d'Est en ouest, de Marly où elle a sa source, vers Royaumont où elle se jette dans la Thève puis dans l'Oise. A l'est, le Val d’Ysieux se prolonge par une vallée sèche jusqu’à la Butte de Montmélian. Il abrite les agglomérations de St Witz, Survilliers, Fosses, Marly, Luzarches, Chaumontel, et encore des petits villages Lassy, Jagny, le Plessis-les-Vallées, Bellefontaine, Gascourt, Thimécourt, La Biche...
Le PACTOLE Fleuve d'Asie mineure (Turquie). Selon d'anciens auteurs, il roulait des paillettes d'or...

QUE d'EAU! QUE d’EAU! *

Tout le monde n’a pas en mémoire ces inondations impressionnantes qui affectent notre région depuis quelques décennies. C’est le cas des nouveaux venus... Les quinquagénaires natifs de FOSSES témoignent qu'il y a un demi-siècle, à part une modeste crue de printemps, le ruisseau ne débordait pas de son lit. Or, depuis quelques dizaines d'années, la région a connu à maintes reprises des sinistres ayant entraîné indemnisation et travaux coûteux pour la collectivité. Maisons inondées, véhicules noyés, récoltes dévastées ...; il y a même eu mort d’homme. Un automobiliste sort de sa voiture submergée. Un tourbillon impétueux dévalant à la surface des champs l'aspire dans une buse sous la chaussée il meurt étouffé.
L'inondation du 24/06/83 qui enfouissait sous la boue les chaussées du Plateau de FOSSES autant que celles du Vieux-Village ne sera pas la dernière.

OU SONT LES RESPONSABLES ? QUI PAIE POUR EUX?

Il n'est plus de mode d'incriminer la Providence. Les météores sont bêtes. La Nature est aveugle. Depuis toujours. Alors, qu'avaient fait les paysans, nos ancêtres du Val d’Izieux ? Ils avaient cultivés aux flancs des vallons un bocage. Un maillage serré de haies, de bois, de fossés retenait l'eau comme une éponge et la restituait parcimonieusement, goutte à goutte. Ce lieu ruisselait de sources hyalines, transparentes comme du verre. Les cressonnières étaient la richesse locale. Le Lizieu a changé. La Providence n'est plus ce qu' elle a été...

Les TECHNIQUES AGRICOLES sont MODIFIÉES

Plus de cresson; plus de prés-bois; de vastes étendues dénudées ou tout arbre devient l'ennemi à abattre. Il obligerait à tourner le volant d'une machine ! Pas de temps à perdre à virer de bord on rase. Huit mois sur douze, le champ de maïs est livré nu aux agressions de la pluie, du vent, des orages. La plante ne couvre bien le sol que de juillet à octobre.

L'URBANISATION FRÉNÉTIQUE, ( la plus rapide de France après celle de la Côte d'Azur ), entraîne une accélération du ruissellement. Un Ingénieur disait récemment "Ce n'est pas parce qu'on construira qu'il pleuvra davantage !" Formule amusante! Il n'aurait pas dû méconnaître l'existence d'un "coefficient d'absorption" des sols quantifiable mathématiquement. Ce paramètre, fort dans les terrains ruraux, très fort dans les bocages s’annule en ville lorsque toute l'eau coule sur les toits et les chaussées. L'eau n'est plus absorbée. Elle ruisselle (coefficient de ruissellement variant en raison inverse du précédent et qui devient maximum en ville). Et c'est exactement le même résultat que si le bon vieux Saint Médard augmentait la pluviométrie! Lors d'un orage, c'est d'une seule vague que l'eau déferle sur le fond de la vallée. Malheureux ceux qui ont installé dans les bas-fonds leurs dieux pénates; et pire encore s'ils oublient de déclarer le sinistre dans les sept jours. L'assureur, bon enfant que la loi sur les catastrophes naturelles a contraint d'augmenter toutes les primes ne remboursera pas en cas de forclusion...
L'ETAT qui a autorisé l'URBANISATION tire adroitement son épingle du jeu. Il n'en paie plus les CONSEQUENCES.

QUI PAIE QUOI ?

Pour faire mieux financer par les contribuables les erreurs commises par ceux qui cultivent mal et par les spéculateurs qui bâtissent encore plus mal, un Syndicat intercommunal existe depuis quelques lustres. Le SIABY pour l'aménagement du Bassin de l'Ysieux. Il entérine les projets de rectifications, recalibrage, les "ouvrages d'art" ( béton oblige! ) et les erreurs des spécialistes de l'Administration, depuis le "placement pierre" jusqu’au tracé mal re-dessiné...
Ici (Seugy-Viarmes), le redressement du cours d'eau isole une partie des terres cultivées par les maraîchers; qu'importe, vous paierez trois ponts un par parcelle; ou bien vous rachèterez les terres stérilisées. Là, (à Luzarches), un moulin qui produisait son électricité se voit privé d'eau par une technocratie autoritaire. Bagatelle ! Vous financerez, emprunts et intérêts cumulés, les travaux de remise en eau.
Plus loin on recalibre. Là où coulait un ruisseau romantique, la guerre de I4-I8, celle qu’on préfère visiblement là-haut, est passée... Une tranchée de 2,5 m de profondeur, dont les bords s'effondrent déjà, trop abrupts, sous le moindre filet d'eaux; et les déblais des amas de dizaines de tonnes de vase, défigurent les propriétés riveraines. Si un adulte y tombait, il n'en pourrait sortir tenez vos chiens et vos enfants en laisse!

QUEL SERA l'IMPACT SUR LA NATURE ?

Par ailleurs, le surcreusement entraînera l'abaissement de la nappe phréatique et l'assèchement du Marais de Bellefontaine. Alors que dans l'Ouest, les chasseurs, unis aux protecteurs le la, nature, conjurent les pouvoirs publics de garder des espaces naturels avec un peu de flore et de faune pour les passer à nos descendants, ici l'on brade. S'il sèche, tant mieux! la tourbe portera davantage de maisons!...
Cependant, cet assèchement, non prévu au plan d’occupation des sols du village ( le POS ) justifie une action des Protecteurs devant le Tribunal Administratif. L'étude d'impact de ce POS, notoirement insuffisante puisqu'elle ne comporte pas d'étude écologique du biosystéme, pas même un inventaire flore-faune, a déjà suscité ailleurs une jurisprudence favorable aux écologistes. L'annulation de permis de construire sur la tourbe est donc envisageable. Qui paiera alors les erreurs de l'Administration et des élus concernés ? Question à dix balles ( ceux de la cotisation que vous oubliez de payer à l'association de défense la plus proche ou la plus mordante...; c'est pas pour vos dix balles, paumé!, c'est pour le soutien moral...).

POLITIQUE = EMPÊCHER LE CITOYEN de S'OCCUPER de CE QUI LE REGARDE !

Ici, il devient utile de comprendre comment les administrations concernées tournent la loi dite "de Protection de la Nature" de juillet 76.
Celle-ci oblige, pour tous travaux importants, à faire une étude d'impact préalable. On connaît alors l'effet sur l’environnement. On est informé, on peut contester . Mais voila! Cette étude d'impact n'est obligatoire que pour des travaux se chiffrant à un nombre important de millions ( 60 - à vérifier ). Alors, on découpe. On fragmente. On "saucissonne"! Au lieu d'aménager le Val d'Ysieux, unité géographique, d'un seul tenant ( ce qui contraindrait à produire une étude d'impact ), on ne fera jamais que des "petits tronçons"”. Bien entendu, ces "petits tronçons" n'atteindront jamais le seuil obligatoire pour l'étude d'impact qui sauverait les espaces naturels.
Ainsi toute la vallée sera-t-elle chamboulée sans que jamais l'effet sur la nature en soit comptabilisé sérieusement.

DÉSINFORMATION.

Quant au riverain, il ne sera informé de l'imminence des travaux qu'à l'instant précis où une merveilleuse " cureteuse - calibreuse- chieuse biplace", chef d'œuvre de technologie ou de technocratie, déféquera des tonnes de vase et de cailloux dans son jardinet ! Ubuesque ! On a bien averti un "Syndicat Postiche des Riverains" mais... un responsable amnésique aura oublié que ces riverains existaient. Bourgeois, dormez en paix, tout est tranquille !

POUR QUI COULE CE PACTOLE ?

Les RIVERAINS ne sont pas les seuls concernés. Tous les habitants de la région peuvent être touchés par l'érosion, le transport ou la sédimentation, les débordements des orages sans avoir rien à faire, qu'à regarder, attendre et se tourner les pouces en marmonnant des "Y-a-qu’à". Tous, nous payons, sous-forme d'impôts des collectivités locales les remboursements d'emprunts et d'intérêts ajoutés qui financent la goinfrerie des "aménageurs".
Les élus locaux qui siègent au SIABY se dévouent, à coup sûr, mais est-ce bien toujours efficace pour les administrés ? Un géologue affirmait récemment que tous les travaux entrepris n'empêcheraient pas les inondations. La topographie locale ne permet pas de continuer les erreurs additionnées de l'agriculture en "champs ouverts" et de l'urbanisation.
Alors, pour qui coule ce pactole, ce fleuve qui charrie des paillettes d'or et qui prend sa source dans votre porte-monnaie ? Pour qui l'Ysieux déborde-t-il ?
Avertissement
. . Comme on nous fera dire ce que nous n'avons pas dit, nous mettons au point par avance. Le Lizieu (Rat et Baure, page 72) ou l'Izieux (Dermer p.2I) a toujours été une rivière méticuleusement entretenue par les riverains, par les moines (ou plus probablement par leurs "manants"), par les meuniers. On doit continuer de l'entretenir, voire de l'aménager, et vite ! L'existence d'un SIABY est bonne et bons sont les élus qui se dévouent pour le faire marcher.

SIMPLEMENT
- Pas de gaspillage d'argent public; pas de gigantisme
- Pas de gaspillage de nature
- de l'information...
- qu'au lieu de soigner les symptômes, on s'attaque aux vraies causes soit une AGRICULTURE INADAPTÉE et une URBANISATION FRÉNÉTIQUE. * Mac Mahon


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Curage des rivières par les DDA.

A la suite de cette polémique, Monsieur le Directeur de l'Agriculture du Val d'Oise (DDA) avait envoyé à notre président des ATVY une longue lettre documentée et compétente que nous reproduisons ci-dessous.

Réponse de M. L, DDA du Val d'Oise

DEPARTEMENT DU VAL D'OISE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'ACRICULTURE; SERVICE DU GENIE RURAL DES EAUX ET DES FORETS; Centre Administratif, Rue du Général Schmitz 95 . PONTOISE Tél, 038.95.15
MM J. L, Ingénieur en Che; D.B. Ingénieur
FRM. MJC Affaire suivie par M.F.M. 4580
Objet: Aménagement de l'Ysieux

Pontoise, le 3 1 oct 1984
L'Ingénieur en Chef du Génie RuraL, des Eaux et des Forêts; Directeur Départemental de l'Agriculture, à
Monsieur le Président de l'Association des Amis de la Terre 39, Avenue de la Libération 95270 Luzarches;

Monsieur le Président,
Votre bulletin de JUILLET 1984 a été entièrement consacré à la Rivière Ysieux et aux travaux que le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Bassin de l'Ysieux a entrepris depuis le début de l'été.

Si votre analyse des problèmes de ruissellement paraît en certains points cohérente et justifiée, les sous-entendus concernant les décisions de travaux, la responsabilité des projets d'aménagement eux-mêmes, leurs impacts sur la vallée et sur son occupation du sol, ne peuvent me laisser indifférent et sans réaction.

(1)
Je tiens tout d'abord à vous signaler, en ce qui concerne la rivière proprement dite, qu'elle n'avait pas été curée entre FOSSES et BELLEFONTAINE depuis au moins 25 ans; que ce curage était auparavant réalisé tous les ans; que, malgré ces curages, des inondations se produisaient périodiquement ainsi que l'atteste une multitude d'Archives Communales et Départementales (voir annexes 1 à 6); que ces inondations d'alors n'avaient pas les mêmes ampleurs qu'aujourd'hui (dégâts dans les zones habitées, sur les zones agricoles ...) pour une raison essentielle: les eaux circulaient jusqu'à la rivière bien entretenue et les inondations ne provenaient que de débordements.
Maintenant, ces mêmes eaux ruissellent sur ces terrains en divaguant, inondent les lieux habités et les terres agricoles, situées les unes et les autres sur les lignes d'écoulement.

(2) " Il n'est pas dans les missions du Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Ysieux de définir des zones d'occupation du sol. Il est par contre dans les missions de l'Administration, si la volonté communale en est exprimée, de conseiller et éventuellement d'assortir de prescriptions de sécurité les nouveaux types d'occupation du sol.

Il apparaît que le type d'occupation du sol n'est pas le seul facteur modifiant le ruissellement, mais par contre, la façon dont les eaux pluviales sont conduites à l'écoulement y contribue de façon essentielle. Il est donc nécessaire de définir les conditions d'écoulement de toutes les vallées secondaires (même les vallées sèches) vers la rivière Ysieux. Ce sont là les missions du Syndicat. Je vous signalerai, à ce propos, que ce Maître d'Ouvrage en a exprimé son entière volonté puisqu'il regroupe la totalité des communes situées sur le bassin de l'Ysieux (conformité administrative et géographique).
Vous comprendrez alors qu'avant de traiter les vallées secondaires, il est nécessaire de redonner à la rivière son régime d'écoulement d'origine et de procéder à une restauration générale de ses bras.

(3) Cette rivière, comme toutes celles de la Région Parisienne, a été longtemps exploitée sur le plan hydraulique. Neuf moulins se succédaient sur l'ensemble de son parcours. Ces moulins, aujourd'hui inutilisés, fonctionnaient sans créer de perturbations graves à la rivière et à son régime. Ils étaient tous situés sur des biefs de grande longueur (supérieurs en moyenne à 800 mètres; des déversoirs de sécurité permettaient le transit des crues dans la vraie vallée utilisée alors comme vecteur de crues.

Dans le programme 1984 d'aménagement, le projet ne parle en aucune manière de recalibrage mais de nettoyage et de restauration. Cette restauration (vieux fonds et vieux bords) redonne à la rivière sa dimension première.
Les travaux les plus importants ont alors évidemment lieu sur le talweg, vecteur de crues, abandonné depuis de longues décennies. Le projet consiste alors, en gênant le moins possible les occupations du sol qui se sont implantées,à réutiliser. cette vraie rivière en minimisant les travaux surf les biefs.

(4) En aucun cas, un recalibrage sur les biefs ne peut être envisagé compte tenu du fait que ces biefs étaient totalement glaisés; il aurait pour conséquence de crever ce corroyage (voir le problème du Moulin de LUZARCHES).

(5) En ce qui concerne la profondeur du ruisseau, sur la commune de Fosses, il nous semble qu'il est important de protéger les nouveaux lotissements des inondations. Ces lotissements ont été apparemment réalisés sur des zones marécageuses remblayées. C'est donc une hauteur artificielle que nous observons à ces endroits.

(6) Votre sentiment sur le Marais de Bellefontaine parait non seulement abusif mais non fondé. Cette zone a été artificiellement gorgée d'eau pendant plusieurs décennies. Le bief d'alimentation du Moulin de Bellefontaine le traverse. Le Rû des Bimes (vraie vallée) a été cumulé au débit de l'Ysieux pour augmenter la puissance du Moulin. Mais, à l'origine, un aqueduc permettait la circulation d'eau dans cette zone, passer sous le bief et rejoindre la vallée sur Bellefontaine.

Les travaux réalisés se rapprochent le plus possibles des archives du XIXe siècle que nous tenons à votre disposition. Il est vrai qu'à cette époque les moulins fonctionnaient et les talweqs naturels aussi.

En outre vous savez bien que ce n'est pas un abaissement du plan d'eau et une remise en fonction de la circulation d'eau qui change un état marécageux (pédologie remarquable, flore et faune spécifiques); que ces travaux ne modifient en rien les orientations prévues au P.O.S., qui sont, -rappelons le, du ressort de la commune et en aucun cas du Syndicat ou de la Direction Départementale de l'Agriculture.

Enfin, en ce qui concerne le mode d'exécution des travaux de curage, j'aimerais que vous me signaliez, si tant est qu'il existe, l'engin idéal, ou la méthode idéale pour intervenir sans traumatiser la rivière elle même (ses berges, son lit majeur...) et les propriétés riveraines.

Il me semble, et ce pour plusieurs raisons que j'exposerai, que les qualificatifs que vous accolez au procédé utilisé, et dont je vous laisse l'entière responsabilité, méritent une réaction.

- Ce procédé unique en FRANCE, est l'oeuvre d'une petite Entreprise. Il a pour avantage immédiat d'utiliser la rivière comme support et de ne gêner les riverains que pour les déblais qu'il dépose, comme il en a l'obligation (Code Rural article 155 et A.P.).

- Il a aussi l'avantage second de reprofiler uniquement la rivière dans le sens de l'écoulement (de l'amont vers l'aval afin d'une part de ne pas écraser et taluter les berges qui abritent la majeure partie de la vie aquatique. L'Entreprise a d'ailleurs l'obligation d'utiliser un godet inférieur en taille à celle de la rivière afin de recréer un lit mineur dans le lit observé. Il n'y a donc aucun recalibrage et aucun nouveau profil en travers élargi.

Beaucoup d'Associations de sauvegarde et de chercheurs ont évoqué ce nouveau procédé en lui donnant d'autres qualificatifs que ceux que vous avez utilisés...

Pour terminer cette explication, je vous signale que je n'ai jamais refusé d'associer toutes les Associations locales aux projet et avant-projets que nous élaborons; je préfèrerais néanmoins que votre bulletin soit parfois moins hermétique et plus clair, que les sous-entendus visant les personnes morales, physiques, publiques ou privées, ne soient noyés dans certaines observations utilisables.

Me tenant à votre disposition pour toute information sur les problèmes hydrauliques dans la vallée de l'Ysieux, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués.


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Réponse par SOS-Val d'Ysieux (n'engage pas les Amis de la Terre).

Merci à Monsieur le DDA de nous avoir honorés d'une lettre si détaillée. Permettons-nous d'en commenter certains paragraphes (c'est nous qui introduisons des numéros pour les repérer).

- Tout d'abord, on peut estimer avoir été injuste envers la technologie française et, ma foi, mille excuse; mais il ne faudrait pas oublier qu'un peu d'humour n'est jamais interdit au lecteur; que d'autre part, si on veut réveiller nos sportifs endormis devant leur match de foot, il faut, plutôt que ronronner, s'échiner à les dérider...

- (1); il est enrichissant d'apprendre que l'Ysieux n'avait pas, au 31 Octobre 1984, été curé depuis 25 ans. C'est que depuis longtemps, il a incombé aux riverains d'entretenir leur rivière, et que cette obligation a certainement été remplie par le passé. Il semble que depuis la dernière guerre, la vigilance des pouvoirs publics de surveillance ait fléchi... Je raconterai comment, jusqu'à l'époque de l'Occupation et les temps qui ont suivi la Libération, les propriétaires de moulins , entre autres, étaient astreints d'exécuter en permanence l'entretien des berges des biefs jusqu'au moulin d'amont et comment ce "mythe de Sisyphe" pouvait en désepérer" certains (Partie Roman: "Histoire de Graben, le Suisse..."). Il existait, en 1984, un Syndicat de Propriétaires riverains dont l'activité ne semble pas avoir été fébrile. La création d'un Syndicat Intercommunal est donc une des bonnes œuvres publiques à mettre au crédit de nos édiles qui en ont assumé l'initiative et la gestion. Je crois donc pouvoir, ici, me permettre, au nom des Amis de la Terre, de les remercier.

(2) Le SIABY ni la DDA ne sauraient être responsable des POS (aujourd'hui des PLUs).
Bien sûr; mais notons que le saucissonnage des reponsabilités (serait-il "poli" de dire le "partage" des reponsabilité que ça n'arrangerait rien...) constitue un des éternels motifs de ne rien faire à tous les échelons de la hiérachie. Mais il y a des exceptions; notamment relatives au Marais de B. (paragraphe 6) pour quoi il nous est dit que nous serions "abusifs et non fondés". A l'époque, la DDE (Equipement) avait fourni un avis défavorable à l'urbanisation du marais (comblement par des ordures puis lotissement pour l'habitation). Motif: la construction, sur d'épaisses couches de tourbe contraint à fonder sur de longs pieux battus de béton et il est probable que ces techniques ne seront pas mises en pratique par les maîtres d'œuvre. L'objurgation de Monsieur le Directeur ne nous est donc pas, ici, à côté de critiques méritées, acceptable. D'autant moins qu'il nous reproche, plus loin, de mettre en cause par nos "sous-entendus visant les personnes morales, physiques, publiques ou privées", lesquelles personnes qui ont ainsi spéculé dans les années 80 sur du terrain marécageux, et qui avaient fièrement déclâmé que "la Municipalité prend ses responsabilités" ne sont plus là, aujourd'hui, pour rembourser ceux dont les pavillons se fissurent avec une gravité mal mesurée. C'est que la démocratie et l'alternance des élus leur a rendu service, à eux; mais parfois aussi, hélas, la camarde s'en est chargé !

En attendant, voilà un bel espace de vie sauvage, d'anciennes cressonnières, de jardins et d'épanchement des crues qui a disparu à jamais! Pour une poignée de pognon facilement gagnée! Et on n'aurait pas le droit de faire des sous-entendus? Prétendre cela sonne déjà comme une menace contre notre liberté d'expression; mais le restant de la lettre de Monsieur le Directeur étant modéré, nous ne le mettons pas en cause là-dessus. En attendant, la nouvelle réglementation des PC (Permis de Construire) va rendre les Mairies encore plus vulnérables -notamment par le mécanisme de la prescrition très brève de la période d'instruction- à ce genre d'abus: la construction sur les berges et lits majeurs des rivières de France qui est cause de tant de malheurs et de tant de sinistres que mêmes les assureurs ne les comprennent pas pleinement (voir plus loin l'article -extraits- du Monde). Nous le répétons: deux causes aux malheurs des inondations: -1. l'agriculture extensive qui détruit les bocages; -2. le sale pognon des spéculateurs terriens qui bétonnent à tout va.
Est-ce assez galamment sous-entendu, Monsieur le Directeur?
Tout ça était d'ailleurs contenu dans votre paragraphe 5 où vous expliquez si clairement que l'agrément général doit être sacrifié aux lotisseurs... Mais là, qui est reponsable?

(3, 4, etc...) Merci encore d'avoir pris la peine de nous corriger et d'avoir fourni des connaissances aussi intéressantes que les neufs moulins de l'Ysieux, le glaisage des biefs et tous ces renseignements dont nous sommes friands. CJ pour SOS Val d'Ysieux.

Notes:
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Encore merci à Mr le DDA du Val d'Oise et au SIABY; SOS Val d'Ysieux ( pour Les Amis de la Terre du Val d'Ysieux )


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Le SIABY: Ysieux Claire, Vallée Vivante
Extraits d'un contrat utile
			
Ysieux claire: Rivières propres d'IDF. Doct du 300595

Extrait. Pour le texte complet, voir l'original.
Conseil Régional d'Ile-de-France; Paris, le 30 mai 1995; Service de Presse Cabinet du Président


Rivières propres d'Ile-de-France
Le Conseil Régional signe le contrat de bassin de l'Ysieux


Dans le cadre du programme "Rivières propres d'Ile-de-France" qui définit les grandes orientations à suivre en matière d'assainissement et de dépollution des eaux de la région, le Conseil Régional d'Ile-de-France, présidé par Michel GIRAUD, a signé, mardi 30 mai 1995, le Contrat de Bassin "Ysieux claire, Vallée vivante" aux côtés du Conseil Général du Val-d'Oise, du Syndicat intercommunal d'Aménagement du Bassin de l'Ysieux, de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et de l'Entente interdépartementale Oise-Aisne.

"YSIEUX CLAIRE, VALLEE VIVANTE" : LE BUT A ATTEINDRE

Le Contrat, d'une durée de 5 ans, et d'un montant de 66,8 MF, est financé à hauteur de 13,03 MF par le Conseil Régional. Il prévoit trois domaines d'actions le long des 15 km de la rivière Ysieux, affluent de l'Oise et dont le bassin versant a une superficie de 73 km2 :
- la dépollution, afin d'éliminer les points noirs existants, de collecter et traiter les eaux usées et les eaux pluviales;
- l'aménagement de la rivière par l'amélioration des conditions d'écoulement et la mise en place d'un réseau de suivi de la qualité des eaux de l'Ysieux et de ses affluents;
- la valorisation des abords des cours d'eau par la valorisation du patrimoine écologique et architectural et des propositions de promenades et de parcours de pêche.
A l'échéance du Contrat, en 1998, les travaux auront permis d'améliorer sensiblement la qualité environnementale de la Vallée de l'Ysieux, encore très attachée à sa tradition agricole.

"RIVIERES PROPRES D'ILE-DE-FRANCE" : UNE VOLONTE DU CONSEIL REGIONAL

Au-delà du Contrat de Bassin de l'Ysieux, les objectifs de la politique régionale de l'eau en matière de dépollution portant sur l'ensemble de 15 bassins versants des affluents de la Seine.
Il s'agit, pour le Conseil Régional, associé à l'Agence de l'Eau, aux départements et aux communes, de traiter au total les 800 km de rivières qui coulent en Ile-de- France.
Ce considérable effort, estimé à 10 milliards de francs d'ici 1996, et soutenu par la Région à hauteur de 2 milliards de francs, a débuté dès novembre 1990 avec le lancement de l'opération "Marne Pollution Zéro". Il s'est poursuivi par la mise en place en 1992 avec l'Agence de l'Eau Seine-Normandie du Contrat "Rivières propres d'Ile-de-France", contrat pluriannuel d'objectifs de qualité concernant l'ensemble des rivières du territoire régional.

Ainsi, au 30 mai 1995, 10 Contrats de Bassin sur 15 étaient approuvés par le Conseil Régional:
- Essonne Aval (91), - Orge Aval (91), - Vallée de l'Yvette (91), - Trois Rivières (78), - Viosne (95), - Yerres, Belle Rivière (91), - Orge Supérieure (91), - Remarde Amont (78), - Rû de Chantereine (77).

D'ici à la fin de l'année 1995, trois autres Contrats de Bassin seront, de la même façon, approuvés par l'Assemblée régionale. De tels efforts sur la qualité de l'eau, primordiale pour les 11 millions de Franciliens, qui en consomment un milliard de mètres cube chaque année, permettent d'ores et déjà de collecter et de traiter plus de 70 % des eaux usées de la région par l'intermédiaires des stations d'épuration d'Achères et de Valenton, mais également par le biais d'une nouvelle génération de stations, plus petites et plus performantes, dont l'objectif est le "Zéro Panne, Zéro Nuisance". Tel est le cas de la station de Saint-Thibault-les-Vignes pour le secteur de Marne-la-Vallée.

Considérée comme l'une des plus efficaces et des plus avancées d'Europe, la politique ambitieuse du Conseil Régional, actuellement en cours, permettra à l'Ile-de-France de reconquérir pleinement ses eaux, en mettant fin aux perpétuelles pollutions qui les agressent.

"MARNE POLLUTION ZERO"

La première expérience grandeur nature lancée par le Conseil Régional dans le cadre du projet "Rivières propres d'Ile-de-France", est l'opération "Marne Pollution Zéro", qui vise à améliorer la qualité de tout le bassin de la Marne afin d'accroître la sécurité de l'alimentation en eau potable, et de redonner vie à la faune et à la flore. Cette opération pilote a lieu sur 70 km de cours de Marne et 150 km d'affluents. Au total, ce sont 130 communes, 3 départements et 90 stations d'épuration qui sont concernés, et 2 milliards de francs d'investissement mobilisés depuis 1991, soit 400 millions de francs pour la Région.

Contact: (sos-valdysieux.fr: nb: le document date de 1995 soit 12 ans.)( en 2007) Carmen PELLACHAL; Vincent LE POlTEVIN - 33. rue Barbet-de-Jouy - 75700 Parle - Tél. : 40.43.86.15 . 40.43.86.13 . Fax 45.55.94.43


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Contrat Ysieux Claire - Vallée Vivante

Extrait partiel. Pour la totalité, demander accès au document administratif au SIABY ou à votre Mairie.

Il est convenu ce qui suit:
Article 1 - Objet du Contrat Particulier du Bassin de l'y sieux
Le présent contrat définit les conditions d'intervention de l'Agence de l'Eau, de la Région d'Ile de France, du Département du Val d'Oise et de l'Entente Interdépartementale Oise-Aisne dans le cadre du programme de travaux pluriannuel (1995-1999) proposé par le maître d'ouvrage.
Ce plan quinquennal de travaux, donne le détail des actions prévues, le montant prévisionnel des dépenses et des aides des co-financeurs, ainsi que l'échéancier de réalisation.

Les sommes figurant dans ce plan sont des estimations, valeur 1995, qui seront ajustées sur la base des montants réels de travaux.
Le montant prévisionnel de l'ensemble du plan est de 66.843.000 F HT hors acquisitions foncières, pour une, durée de cinq ans. La programmation annuelle des opérations previsionnelles est présentée en annexe de ce contrat.

Article 2 - Objectifs du Contrat Particulier du Bassin d'Ysieux

Compte tenu de l'état actuel du bassin de la vallée de l'Ysieux et des problèmes qui s'y posent quant à la protection de l'environnement,
Compte tenu de la nécessité d'intervenir à l'échelle du bassin, tant pour les études que pour les travaux, et de mener les actions de dépollution et de protection de l'environnement d'une manière coordonnée et concertée, Compte tenu de la nécessité de prendre en considération les divers usages de l'eau,
Les objectifs fixés dans le présent contrat portent sur quatre domaines. Ils seront affinés et précisés en fonction de chaque opération, par le Comité de suivi.

2-1 La rivière

Dans le domaine "qualité des eaux" les objectifs sont:
* les activités de pêche et de vie normale du poisson,
* l'agrément, les loisirs...,
* de contribuer au respect des engagements pris les 7 et 8 mars 1990 à la conférence de La Haye sur la protection de la Mer du Nord,
* de contribuer à améliorer la qualité des eaux de la Seine, notamment par la mise en place de systèmes de dépollution des eaux d'origines domestiques, industrielles et pluviales,
* la carte d'objectifs de qualité des rivières des départements,
* le schéma départemental de vocation piscicole et halieutique,
* la Directive Européenne du 21 mai 1991 relative aux eaux résiduaires urbaines, servent de base à l'élaboration de l'objectif qualité et à la mise en oeuvre d'ouvrages de dépollution 2-2 L'Aménagement hydraulique.

Dans le domaine de l'aménagement hydraulique, les objectifs sont:
- d'assurer la protection des zones urbanisées contre les inondations,
- de lutter contre l'érosion des berges,
- de protéger les étangs et marais des vallées, afin de leur conserver ou leur restituer leur rôle d'écrêteurs de crues et d'améliorer la qualité du milieu aquatique, lit majeur et lit mineur, rives et, berges,
- de maîtriser les ruissellements des eaux sur les surfaces imperméabilisées et dans les réseaux d'assainissement. 2-3 Mise en valeur des rivières et des zones humides

Dans le domaine de la "mise en valeur de- la rivière, des zones humides, des ouvrages de dépollution et leurs abords", les objectifs sont:
. - de redonner à tous l'accès à l'eau,
- d'améliorer la qualité paysagère des sites,
- de développer les usages d'agrément.

2-.4 La gestion rationnelle et l'exploitation
Dans le domaine de la "gestion rationnelle et de l'exploitation", les objectifs sont:
- d'entretenir la rivière, son lit et ses berges, dans le cadre d'un programme pluriannuel,
- de gérer de façon rationnelle les ouvrages d'assainissement et les déchets issus de leur entretien et du fonctionnement des ouvrages de dépollution,
- de connaître en permanence l'état de la rivière en instaurant un suivi fiable, fidèle et coordonné du cours d'eau (qualité de l'eau physico-chimique et biologique) et des ouvrages qui le régulent,
- de sensibiliser et inciter l'usager à la préservation du capital "Eau" ,
-. de planifier la mise en place des moyens financiers tant en investissement qu'en fonchonnement,
- de planifier la mise en oeuvre des outils administratifs et règlementaires adaptés à la gestion locale de l'eau.

Article 3 - Maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'oeuvre
Compte tenu de l'importance des opérations et de la nécessité de leur cohérence, leur ensemble est présenté par le Syndicat Intercommunal d'Aménagement. du Bassin de l'Ysieux, maître d ouvrage sur l'ensemble du bassin de la vallée de l'Ysieux qui assurera la coordination et le suivi technique.
Le SIABY assurera la maîtrise d'ouvrage de l'ensemble des opérations d'aménagement hydraulique, de mise en valeur et de gestion de la vallée de lYsieux.
Par ailleurs, compte tenu que les travaux d'assainissement et de restauration du patrimoine répondent à des nécessités et à des aménagements spécifiques à chacune des communes, il sera établi une maîtrise d'ouvrage déléguée pour chaque opération.

Article 4 - Actions prévues ou actions aidées par l'Agence
Pour atteindre les objectifs prévus dans les quatre domaines énumérés à l'article 1, les actions suivantes sont projetées:

4-1 Qualité des eaux
Le programme de travaux comprend:
- l'extension et la mise à niveau des stations d'épuration existantes permettant notamment le traitement de l'azote,
- la réalisation de collecteurs d'assainissement.

4-2 Aménagement hydraulique de la rivière
- le confortement des berges, - le désencombrement et la restauration des lits mineurs et rivières.

4-3 Mise en valeur - Agrément
- acquisitions foncières le long des rivières en vue de la création de sentiers, pistes d'entretien, bandes enherbées et parcours de pêche,
- valorisation du patrimoine architectural lié à l'eau, plantations.

4-4 Gestion et suivi des rivières
- entretien régulier des rivières,
- mise en place d'un réseau de mesures sur la Remarde.

4-5 Suivi qualitatif et quantitatif.
Afin d'effectuer un suivi rationnel des actions menées, il sera effectué:
- Un constat de la situation actuelle comportant:
- la description de la qualité de l'eau, du milieu naturel, des principaux "points noirs" de pollutions accidentelles et chroniques,
- l'analyse complète des documents disponibles auprès des services de l'Etat, des collectivités et associations concernées...
- la mise en place d'une base de données élaborée sur la base d'un repérage géographique et d'une description des principaux ouvrages "structurants" dans le domaine de la gestion de l'eau.
- l'élaboration et la mise en place d'une procédure d'observations à partir de prélèvements et de mesures dont la collecte, la mise en forme et le traitement permettront d'appréhender l'avancement du contrat, l'évolution qualitative de la rivière et finalement l'efficacité des opérations mises en oeuvre.

Article 5 - Engagements syndicat ou commune (etc, ... ) Extrait. Pour la totalité, demander accès au document administratif au SIABY ou à votre Mairie.

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LES AMIS DE LA TERRE DU VAL D'YSIEUX
			
 5 rue de la Source 95470 FOSSES - tél et fax: 01.3471.2534 - "Membre de Friends of the Earth" - Ecologie et protection de la nature - Association agréée pour la protection de l'Environnement pour les départements du Val d'Oise et de l'Oise
Février 2001

Sauvons un espace vert face à l'église de Luzarches, avec le dernier panorama sur le Val d'Ysieux…

Environnement: mauvais bilan du canton de Luzarches

Texte par LES AMIS DE LA TERRE DU VAL D'YSIEUX

Nous avons fait valoir que le projet d'urbanisation, qui comportait des activités et des logements, pouvait s'établir sur un autre site moins sensible de la
Communauté de Communes. C'est ainsi que la justice vient de nous donner raison contre l'urbanisation du terrain Saint-Lazare situé sur le site remarquable de Chauvigny à l'Est de Luzarches (dans le rayon de protection de l'église classée).

Contexte financier douteux et lourd passif juridique du projet (ou comment faire payer les dettes de L par les petites communes). Cette affaire, dont l'origine est purement financière et spéculative, remonte à la faillite de la société d'économie mixte de L. (S...) dirigée par M.B (...)Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original. Une demande de référendum, à l'initiative des AMIS DE LA TERRE, fut alors demandée par plus de 700 habitants de Luzarches pour sauver le site, mais fut aussitôt rejetée par B.M. Les AMIS DE LA TERRE, plusieurs communes et des associations décidaient alors de faire appel à la justice dès 1997.

C'est une belle victoire des habitants contre le saccage des plus beaux sites. En effet, entouré de châteaux et dominé par l'église de Luzarches, le site de Chauvigny est un ensemble naturel rare comportant un passage de cervidés, à protéger contre toute urbanisation.
Cette affaire montre à quel point ce projet d'urbanisation fait l'objet, en particulier à Luzarches, d'une large contestation de tous les habitants (...) Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original. .. C'est une belle victoire des Luzarchois qui s'étaient vu refuser ce référendum. (...) Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original.

Troisième victoire des AMIS DE LA TERRE contre l'égout géant de la Thève. Pour la troisième fois consécutive, le Ministère de l'Environnement, le Préfet de l'Oise, la, Commission Départementale des Sites de l'Oise, l'Association pour la création du Parc Naturel Régional des Trois Forêts, les Associations de consommateurs et d'environnement, plus de 700 habitants et l'expertise d'un bureau d'études ont conclu, à l'unanimité, au rejet du projet d'égout géant du syndicat d'assainissement des vallées de la Thève et de l'Ysieux "SICTEUB" (...). Le comble, ce sont les valdoisiens qui devaient financer l'égout construit dans l'Oise

Cette troisième proposition successive du syndicat, condamnée par Dominique VOYNET, soulève le problème d'incompétence et le manque d'imagination des acteurs du projet qu'il serait temps de remplacer. Il faut noter que ce projet d'égout avait déjà fait l'objet de deux enquêtes d'utilité publique et toutes deux avaient été sanctionnées pour les mêmes raisons par Ségolène ROYAL et Corinne LEPAGE, alors Ministres de l'Environnement.

Le SIABY (...) est responsable des inondations. Le syndicat intercommunal pour l'aménagement du bassin de l'Ysieux (SIABY) avait pour objet de traiter les problèmes d'inondation et de préserver le patrimoine de l'eau. Or c'est tout le contraire qui a été fait. Tous les petits ponts de pierre ont été remplacés par le béton et la rivière est devenue un égout sans vie. Seul le pont de Bellefontaine a pu être reconstruit en pierre du pays.

L'érosion hydrique des terres agricoles est la première cause responsable des inondations (notamment les coulées boueuses observées quasiment chaque année). Après chaque orage, le débit normal de la rivière se trouve multiplié par 30 et transforme l'Ysieux en torrent de boue détruisant les berges qui s'écroulent et décimant toute vie d'un bout à l'autre de la rivière. Depuis 20 ans, les AMIS DE LA TERRE demandent(...) de ne plus creuser ni d'élargir le lit de l'Ysieux afin de sauvegarder les zones humides, mais de traiter le problème directement à la source, c'est à dire près des terres agricoles. Nous n'avons jamais été écoutés et les communes comme Fosses, Marly, Bellefontaine et Chaumontel continuent d'être inondées.

Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original.

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Les Elus et l'Assainissement
			
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse
Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original. page 10:

Une pollution due à une défaillance du système d'assainissement peut engager la responsabilité de la collectivité territoriale ou/et de son représentant.
Type de responsabilité
. Responsabilité civile: elle implique l'obligation de réparer le préjudice subi par des tiers.
. Responsabilité pénale: elle correspond à l'obligation qu'a l'auteur de répondre de ses actes délictueux en subissant une sanction pénale dans les conditions prévues par la loi.
. Les responsabilités civile et pénale peuvent être mises en oeuvre de manière concomitante lorsqu'une infraction cause un dommage à un tiers.
- exemple: pollution des eaux.

Responsabilité civile
. Si un lien de causalité direct entre un ouvrage public et son préjudice est établi, la responsabilité civile de la collectivité propriétaire de l'ouvrage peut être engagée.

Responsabilité pénale
. Pollution ou autre atteinte à l'intégrité du milieu aquatique ou du patrimoine piscicole.
Cette pollution peut être due à un mauvais fonctionnement des installations, une mauvaise conception et/ou réalisation des installations, un rejet nocif dans le réseau, etc ...
. Non respect tles textes applicables.
- exemple: l'exploitation de l'ïnstallation sans autorisation préfectorale ou en méconnaissant les prescriptions techniques de l'autorisation préfectorale.

Qui est pénalement responsable?

. La loi du 13 mai 1996 précise que la responsabilité personnelle du maire (ou du représentant de la collectivité) ne peut être engagée que lorsque celui-ci n'a pas accompli les diligences normales liées à ses attributions.
L'existence ou non d'une faute est recherchée en tenant compte du contexte particulier et des circonstances de l'infraction.
- exemple de responsabilité personnelle: le maire n'a pas saisi le conseil municipal pour prendre une décision permettant de remédier au mauvais fonctionnement de la station d'épuration.
. Le nouveau code pénal rend possible la responsabilité pénale des personnes morales.
- exemple: les communes et leurs groupements peuvent être responsables des infractions commises dans l'exercice de l'exploitation d'une station d'épuration ou des réseaux d'assainissement.

Page...11...
Les principales sanctions pénales prévues
. En cas d'engagement de la responsabiliré personnelle du maire (ou du représentant de la collectivité), celui-ci peut se voir infliger jusqu'à 1.000.000 F d'amende et jusqu'à deux ans d'emprisonnement.
. En cas de responsabilité de la collectivité en tant que personne morale, l'amende peut aller jusqu'à 5.000.000 F.
. Par ailleurs, l'affichage ou la diffusion audiovisuelle de la décision peut être prononcée par le juge.

Principaux textes applicables dans le domaine de l'assainissement

. article L2224-7 et suivants du code général des collectivités territoriales
. article L33 et suivants- du code de la santé publique
. directive européenne du 21 mai 1991 sur les eaux résiduaires urbaines
. décret du 12 octobre 1977 modifié par le décret du 25 février 1993 sur les études d'impact
. décrets du 29 mars 1993 sur la police des eaux
. décret du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées
. arrêté du 22 décembre 1994 fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de trairement des eaux usées (pollution supérieure à 2.000 EH)
. arrêté du 22 décembre 1994 relatif à la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées (pollution supérieure à 2.000 EH)
. arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques appücables à l'assainissement non collectif
. arrêté du 6 mai 1996 précisant les modalités de prise en charge du contrôle de l'assainissement non collectif par les communes
. arrêté du 21 juin 1996 fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées (pollution inférieure à 2.000 EH)
. circulaires du 13 septembre 1994 et du 12 mai 1995 concernant l'application du décret du 3 juin 1994 et des arrêtés du 22 décembre 1994.

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Pétition Permanente

« C'est navrant! Mais on n'y peut rien! »
Allons enfants...! "Si nous sommes unis, le monde entier ne pourra nous résister!" (prononcé par un grand Français; solution quelque part dans la page...).
La pétition est une lettre respectueuse adressée par un ensemble de Citoyens aux Décideurs. Elle est purement légale. Elle est gratuite. Copiez-la à l'écran par copier/coller ou importez-la en fichier PDF imprimable automatiquement. Cliquez ici: → Pétition. Elle s'affiche. Cliquez sur la petite imprimante: elle s'imprime. Adressez-la sous pli affranchi à SOS VAL d'YSIEUX, rue de l'Eglise, 95270 Le PLESSIS LUZARCHES. Merci pour eux (pour vos enfants, vos descendants).
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Pétition des Citoyens du Val d'Ysieux

Avec SOS Val d'Ysieux; 95270 Le Plessis Luzarches

Monsieur le Responsable Administratif;
Monsieur l'Elu politique;
Messieurs;
Les soussignés, inquiets de voir s'urbaniser d'une façon anarchique le Val d'Ysieux, région de transition servant de lisière sud à la Forêt de Chantilly, vous font savoir qu'ils sont absolument opposés à la construction de toutes nouvelles voies pour automobiles comme de toutes voies ferrées et de nouvelles villes de lotissements entre Plailly et Asnières-sur-Oise. En effet, avec ses 12 millions d'habitants, la région parisienne arrive à saturation et nous estimons que désormais, c'est la reconquête des espaces biologiques qui importe pour nos générations futures. Nous souhaitons que vous agissiez durablement, définitivement dans ce sens. Nous vous en sommes par avance reconnaissants.

(SVP, écrivez en capitales, très clairement).
Noms, Prénoms     Adresses          Signatures
..................


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Golfs sportifs et Domaine d'Arnheim
GR1; chemin Plessis Bellefontaine
	
La "Cavée du Plessis" sur le chemin rural que les Écolos ont baptisé: "Le dernier chemin du Plessis pour les amoureux"; de Bellefontaine à Jagny-sous-Bois. Aspect du golf sportif au printemps 2009.

Les vrais golfs sportifs et le "rêve d'Arnheim" d'Edgar Poe”.

L'an 2008, j'avais convié nos amoureux de la nature, au nom de l'association SOS Val d'Ysieux, à la plantation d'un arbre de la liberté à la corne Nord-Ouest du Bois de Jagny. C'était pour remplacer ces vieux poiriers séculaires qui meurent d'année en année, sous le coup des méchants tout autant que du sort... Quatre poiriers qu'Étienne Böhler avait acheté par centaine (j'en avais racheté six, mis à grossir dans mon potager) et payé de sa poche lorsque la commune choisit d'en faire planter par un professionnel...
Nous étions quatre écolos pour planter chacun son arbre: je l'ai fait avec joie dans ma soixante-quinzième année !
Or ce printemps, trois sur quatre ont repris et pourront peut-être remplacer celui du poème "L'Amour sous le Poirier":
 Au bois de Jagny
Y-a-t'un poirier
Lève ta jupette la messe est finie
Y-a-t'un poirier
Au bois de Jagny
Jette ta culotte sans cérémonie

C'est un paysan qui l'a complanté
Et depuis cent ans il neige en avril
Bandant chaque hiver son vieux tronc
viril
Gloire au laboureur qui l'a enfanté...
Encore que cette plantation ait été faite sur un chemin rural, propriété communale, et qu'il n'y ait pas à solliciter d'autre permission que celle de communes qui ont autorisé de longue date les "Amis de la Terre du Val d'Ysieux" à entretenir les haies bordières, c'est d'entente avec M.B, Directeur du Golf que s'est faite la plantation.
Ce printemps-ci, nous avons la joie de constater que trois sur quatre des arbres plantés ont repris et sont bien vivants.

Je fais par ailleurs, dans ce site, la critique des "golfs immobiliers" et j'objecte régulièrement les dangers qu'éprouvent les randonneurs des chemins ruraux traversant les terrains de golf; je me sens donc d'autant plus libre d'apprécier l'un de ces établissements lorsqu'il respecte un tant soit peu la nature au point de l'anthropiser(6-1)↓ positivement.
C'est une erreur que d'avoir construit de novo un bâtiment de béton énorme dans un site alors rural; le club-house avait sa place toute trouvée dans la ferme Saint-Martin et ses annexes, notamment en remplacement du hideux garage qui défigure notre colline du Plessis. Il est évident qu'un souci unilatéral de "rentabilisation" de la spéculation foncière et immobilière a fait préfèrer le sacrifice d'un grand pan de nature... Avec la passive complicité des communes concernées responsables des POS (Plans d'Occupation des Sols).
Cette erreur sanctionnée, je constate avec plaisir que cette année (2009), les plantations et aménagements du golf de Plessis-Bellefontaine viennent à prendre une ampleur et une harmonie qui commencent d'évoquer la controverse d'Edgar Poe lorsqu'il écrit son "Domaine d'Arnheim".
Je vous en livre un extrait plus loin; je la résume ici. Quittez plutôt mon article pour lire cette "Histoire extraordinaire" mais ne ratez pas l'occasion d'avoir lu ce texte si plaisant aux amoureux de "paysagisme".


GR1; chemin Plessis Bellefontaine
Le GR1 de Bellefontaine à Châtenay-en-France; Chêne centenaire: cavaliers: "Jamais sans la bombe !" sinon, on "s'explose". Ceci dit, ce serait impie de saccager cet arbre centenaire ( plus de trente ans: l'arbre, protégé, est "intouchable" !)

Que puisse faire l'homme pour "améliorer" la nature ?


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Extrait du "Domaine d'Arnheim" d'Edgar Allan Poe

« ... Ellison affirmait que le domaine le plus riche, le plus vrai et le plus naturel de l'art, sinon absolument le plus vaste, avait été inexplicablement négligé. Aucune définition n'avait été faite du jardinier-paysagiste, comme du poète; et cependant, il semblait à mon ami que la création du jardin-paysage offrait à une Muse particulière la plus magnifique des opportunités. Là, en vérité, s'ouvrait le plus beau champ pour le déploiement d'une imagination appliquée à l'infinie combinaison des formes nouvelles de beauté, les éléments à combiner étant d'un rang supérieur et les plus admirables que la terre puisse offrir. Dans la multiplicité de formes et de couleurs des fleurs et des arbres, il reconnaissait les efforts les plus directs et les plus énergiques de la Nature vers la beauté physique. Et c'est dans la direction ou concentration de cet effort, ou plu

Donc, que puisse faire le jardinier-paysagiste pour "améliorer" la nature ?

«... Il n'y a proprement que deux styles de jardin-paysage, le naturel et l'artificiel. L'un cherche à rappeler la beauté originale de la campagne, en appropriant ses moyens au décor environnant; (...) Le résultat du style naturel en fait de jardins se manifeste dans l'absence de tout défaut et de toute incongruité, dans la prédominance de l'ordre et d'une saine harmonie, plutôt que dans la création de miracles et de merveilles spéciales. (...) Le style artificiel comprend autant de variétés qu'il y a de goûts différents à satisfaire. Il implique un certain rapport général avec les différents styles d'architecture. Il y a les majestueuses avenues et les retraites de Versailles; il y a les terrasses italiennes; et puis un vieux style anglais, mixte et divers, qui a quelque rapport avec l'architecture gothique domestique (...) Malgré tout ce qu'on peut dire contre les abus du jardin-paysage artificiel, l'introduction de l'art pur dans un décor rustique y ajoute une très grande beauté. ...»(E.P.)

Je résumerai ces extraits condensés dont vous trouverez plus loin l'occasion d'en lire les développements d'Edgar Poe, par ceci: il existe deux choix du "paysagisme" qui consistent en deux "degrés d'intensité d'anthropisation". Si l'homme "marque peu" la nature qu'il jardine, c'est le "jardin à l'anglaise"; l'exemple serait ce parc proche de chez nous que Girardin avait consacré a son idole "l'Homme de la Nature" qui fut enseveli un temps en son île des Peupliers, avant que de gagner le Panthéon. C'est Ermenonville et son temple de la Philosophie... ses "fabriques" qui n'altèrent pas le naturel.

Si l'homme choisit de "marquer beaucoup" la nature, c'est le "jardin à la française"; je citerai Villandry dont les arabesques et topiaires ont subjugué ma jeunesse...

Ellison, l'ami d'Edgar Poe, professe encore:

« ... D'après mes observations précédentes - dit Ellison - vous comprenez déjà que je repousse l'idée exprimée par l'auteur de rappeler la beauté originale de la campagne. Cette beauté originale n'est jamais aussi grande que celle que l'homme y peut introduire. ...» (E.P.)

Donc le "Domaine d'Arnheim" qui sera construit par Ellison et que Poe nous fera visiter, après la mort de son ami, dans tous ses détails, sera plutôt -quoique non-géométrique- un "jardin à la française" extrêmement anthropisé, artificialisé. La conception quasi-religieuse que Poe a de la nature, entachée de mysticisme mêlée de ce que j'appelle par ailleurs le "julesvernisme", est aux antipodes de ma propre conception de la Beauté telle que je l'expose ailleurs dans ce site.

Que dit Poe de la beauté de la nature:

«... l'accomplissement, non seulement de sa propre destinée comme poète, mais aussi des augustes desseins en vue desquels la Divinité a implanté dans l 'homme le sentiment poétique. (...) Toutes mes réflexions sur ce sujet reposaient sur cette idée, que l'intention primitive de la nature devait avoir disposé la surface de la terre de manière à satisfaire en tout point le sentiment humain de la perfection dans le beau, le sublime ou le pittoresque; mais que cette intention primitive avait été déjouée par les perturbations géologiques connues - perturbations qui avaient été ressenties par les formes et les couleurs,... (...) Or, supposons que cette expression du dessein du Tout-Puissant soit abaissée d'un degré, soit mise en harmonie, soit appropriée avec le sentiment de l'art humain de manière à former une espèce d'intermédiaire entre les deux; - imaginons, par exemple, un paysage où la vastitude et la délimitation habilement combinées, où la réunion de la beauté, de la magnificence et de l'étrangeté, suggéreront l'idée de soins, de culture et de surintendance de la part d'êtres supérieurs, mais cependant alliés à l'humanité; alors, le sentiment de l'intérêt se trouvera préservé, et l'art nouveau, dont l'œuvre sera pénétrée, lui donnera l'air d'une nature intermédiaire ou secondaire - une nature qui n'est pas Dieu ni une émanation de Dieu, mais qui est la nature telle qu'elle serait si elle sortait des mains des anges qui planent entre l'homme et Dieu. »

Pour moi, la beauté de la nature ne réside pas dans une intervention divine. C'est le contraire. C'est parce que l'homme est né, a vécu, a progressé dans la savane natale, qu'il en a conçu le "sentiment de beauté". Comme l'auteur du "Banquet ou "l'Illustre Sigmund" admettent que la conscience de la beauté prend forme au spectacle de l'objet sexuel idéal, je prétends que le sentiment de beauté naît chez l'homme lorsqu'il se trouve dans un paysage en parfaite "coaptation fonctionnelle" avec sa pysiologie, avec son héritage génétique. Avec la savane natale inscrite dans ses chromosomes...

Donc, je prétends qu'un paysage idéal ne sera pas celui qu'à la fin de sa nouvelle: "le Domaine d'Arnheim", Edgar Poe décrit laborieusement: un spectacle totalement anthropisé, factice, artificialisé.
Pas davantage, alors que certains écologistes prétendent que la nature doit rester livrée à elle-même, je ne crois dans la fatale beauté d'un site vierge. Si le panorama paraît l'indiquer, la survivance, une fois redescendu sur terre, révèlera peut-être un site invivable. Je crois dans la beauté des paysages de la France héritée de nos paysans des siècles finis jusqu'au début du XXème siècle, ceux de la "Génération décimée". Oh, la belle France labourée, ratissée, enclose de jolis plessiers, de haies protectrices, regorgeant de remises à gibiers et de bois à fagots !

Je pense donc qu'un golf sportif, aménagé dans l'esprit d'un "jardin à l'Anglaise", respectant autant que possible la nature léguée par les paysans des siècles passés, avec un minimum de ces "fabriques" aux noms barbares nécessitées par le jeu, représente une solution valable d'aménagement du territoire en Région parisienne. De plus, je crois qu'un effort persévérant d'en faire un "Jardin d'Arnheim" dépourvu d'un excès d'apprêt, d'affectation, de rococo peut contribuer à le rendre viable car le joueur y trouvera fatalement la pacification de l'existence que procure à l'homme sa rencontre avec la "savane natale".

Pour terminer, je louerai donc sans excès -compte tenu des restrictions faites plus haut- un golf implanté au Plessis-Bellefontaine qui a su rester "ouvert sur la nature", ouvert aux passages de faune et au coup d'œil du passant automobiliste.

Et je flétrirai définitivement cette épidémie de "golfite aiguë" qu'ont inaugurée certains banquiers en mal "d'innovation financière"; qui se foutent du sport comme d'une guigne, ne songeant qu'à contourner à vaste échelle des POS et des PLU de villages menés par des conseillers bouseux, faciles à berner ... Ne cherchant qu'à construire d'immenses réserves foncières représentant leurs futurs lotissements, cacas de bétons épouvantables confisquant aux générations futures leur environnement, leur air pur, leur Liberté. Pour une poignée de fric qu'ils n'emporteront guère dans leur paysage final: l'Enfer.

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GR1 Bellefontaine ChâtenayLe GR1 et le chêne centenaire - Le Bois Goujon au fond (Avril 2009)

Le domaine  d'Arnheim par Edgar Poe
©Citation extraite des "Histoires extraordinaires" d'Edgar Poe.
(Quelques xtraits) - Fich. ARNHEIMextrait1.txt

Depuis son berceau jusqu'à, son tombeau, mon ami Ellison fut toujours poussé par une brise de prospérité, Et je ne me sers pas ici du mot prospérité dans son sens purement mondain. Je l'emploie comme synonyme de bonheur. La personne dont je parle , semblait avoir été créée pour symboliser les doctrines de Turgot, de Price, de Priestley et de Condorcet, - pour fournir un exemple individuel de ce que l'on a appelé la chimère des perfectionnistes. Dans la brève existence d'Ellison, il me semble que je vois une réfutation du dogme qui prétend que dans la nature même de l'homme gît un principe mystérieux, ennemi du bonheur. (...)

Mais mon but n'est pas du tout d'écrire un essai sur le bonheur. Les idées de mon ami peuvent être résumées en quelques mots. Il n'admettait que quatre principes, ou, plus strictement, quatre conditions élémentaires de félicité. Celle qu'il considérait comme la principale était (chose étrange à dire) la simple condition, purement physique, du libre exercice en plein air. « La santé, - disait-il, - qu'on peut obtenir par d'autres moyens est à peine digne de ce nom. » Il citait les voluptés du chasseur de renards, et désignait les cultivateurs de la terre comme les seules gens qui, en tant qu'espèce, pussent être sérieusement considérés plus heureux que les autres. La seconde condition était l'amour de la femme. La troisième, la plus difficile à réaliser, était le mépris de toute ambition. La quatrième était l'objet d'une poursuite incessante; et il affirmait que, les autres choses étant égales, l'étendue du bonheur auquel on peut atteindre était en proportion de la spiritualité de ce quatrième objet. Ellison fut un homme remarquable par la profusion continue avec laquelle la fortune l'accabla de ses dons. En grâce et en beauté personnelles, il surpassait tous les hommes. Son intelligence était de celles pour qui l'acquisition des connaissances est moins un travail qu'une intuition et une nécessité. Sa famille était l'une des plus illustres de l'Etat. Sa femme était la plus délicieuse et la plus dévouée des femmes. Ses biens avaient toujours été considérables; mais, à l'échéance de sa majorité, il se trouva que la destinée avait, en sa faveur, fait un de ces tours bizarres qui stupéfient le milieu social dans lequel ils éclatent, et qui ne manquent guère d'altérer radicalement la constitution morale de ceux qui en sont les objets privilégiés.
Il paraît que, cent ans, à peu près, avant la majorité de M. Ellison, était mort, dans une province éloignée, un certain M. Seabright Ellison. Ce gentleman avait amassé une fortune princière, et, n'ayant pas de parents immédiats, il avait conçu la fantaisie de laisser sa fortune s'accumuler durant un siècle après sa mort. Ayant indiqué lui-même, minutieusement et avec la plus grande sagacité, les différents modes de placement, il légua la masse totale à la personne la plus rapprochée par le sang portant le nom d'Ellison, qui serait vivante à l'expiration de la centième année. Plusieurs tentatives avaient été faites pour obtenir l'annulation de ce singulier legs; mais, entachées d'un caractère rétroactif, elles avaient avorté; cependant, l'attention d'un gouvernement soupçonneux avait été éveillée, et finalement un décret avait été rendu, qui défendait à l'avenir toutes accumulations semblables de capitaux. Toutefois, ce décret ne put pas empêcher le jeune Ellison d'entrer en possession au vingt et unième anniversaire de sa naissance, et comme héritier de son ancêtre Seabright, d'une fortune de quatre cent cinquante millions de dollars (1).
Quand le chiffre prodigieux de l'héritage fut connu, on fit naturellement une foule de réflexions sur la manière d'en disposer. L'énormité de la somme et son applicabilité immédiate éblouissaient tous ceux qui rêvaient à la question. S'il se fût agi du possesseur d'une somme quelconque appréciable, on aurait pu se le figurer accomplissant l'un ou l'autre entre mille projets. (...)

(L'ami Ellison):

C'était un poète dans le sens le plus noble et le plus large.

Il comprenait, d'ailleurs, le vrai caractère, le but auguste, la nécessité suprême et la dignité du sentiment poétique. Son instinct lui disait que la plus parfaite, sinon la seule satisfaction, propre à ce sentiment consistait dans la création de formes nouvelles de beauté. Quelques particularités, soit dans son éducation première, soit dans la nature de son intelligence, avaient donné à ses spéculations éthiques une nuance de ce qu'on appelle matérialisme; et ce fut peut-être ce tour d'esprit qui le conduisit à croire que le champ le plus avantageux, sinon le seul légitime, pour l'exercice de la faculté poétique, consiste dans la création de nouveaux modes de beauté purement physique. C'est ce qui fut cause qu'il ne devint ni musicien ni poète - si nous employons ce dernier mot dans son acception journalière. Peut-être aussi avait-il négligé de devenir l'un ou l'autre, simplement en conséquence de son idée favorite, à savoir que c'est dans le mépris de l'ambition que doit se trouver l'un des principes essentiels du bonheur, sur la terre. Est-il vraiment impossible de concevoir que, si un génie d'un ordre élevé doit être nécessairement ambitieux, il y a une espèce de génie plus élevé encore qui est au-dessus de ce qu'on appelle ambition? Et ainsi ne pouvons-nous pas supposer qu'il a existé bien des génies beaucoup plus grands que Milton, qui sont restés volontairement « muets et inglorieux » ? Je crois que le monde n'a jamais vu et que, sauf le cas où une série d'accidents aiguillonnerait le génie du rang le plus noble et le contraindrait aux efforts répugnants de l'application pratique, le monde ne verra jamais la perfection triomphante d'exécution dont la nature humaine est positivement capable dans les domaines les plus riches de l'art. Ellison ne devint donc ni musicien ni poète; quoique jamais aucun autre homme n'ait existé plus profondément enamouré de musique et de poésie. Dans d'autres circonstances que celles qui l'enveloppaient, il n'eût pas été impossible qu'il fût devenu peintre. La sculpture, quoique rigoureusement poétique par sa nature, est un art dont le domaine et les effets sont trop limités pour avoir jamais occupé longtemps son attention. Je viens d'énumérer tous les départements dans lesquels, selon l'assentiment des connaisseurs, l'esprit poétique peut se donner carrière. Mais Ellison affirmait que le domaine le plus riche, le plus vrai et le plus naturel de l'art, sinon absolument le plus vaste, avait été inexplicablement négligé. Aucune définition n'avait été faite du jardinier-paysagiste, comme du poète; et cependant, il semblait à mon ami que la création du jardin-paysage offrait à une Muse particulière la plus magnifique des opportunités.
Là, en vérité, s'ouvrait le plus beau champ pour le déploiement d'une imagination appliquée à l'infinie combinaison des formes nouvelles de beauté, les éléments à combiner étant d'un rang supérieur et les plus admirables que la terre puisse offrir. Dans la multiplicité de formes et de couleurs des fleurs et des arbres, il reconnaissait les efforts les plus directs et les plus énergiques de la Nature vers la beauté physique. Et c'est dans la direction ou concentration de cet effort, ou plutôt dans son accommodation aux yeux destinés à contempler le résultat sur cette terre, qu'il se sentait appelé à employer les meilleurs moyens, à travailler le plus fructueusement - pour l'accomplissement, non seulement de sa propre destinée comme poète, mais aussi des augustes desseins en vue desquels la Divinité a implanté dans l 'homme le sentiment poétique.
« Son accommodation aux yeux destinés à en contempler le résultat sur cette terre. » Par l'explication qu'il donnait de cette phrase, M. Ellison résolvait presque ce qui avait toujours été pour moi une énigme; je veux parler de ce fait, incontestable pour tous, excepté pour l'ignorant, qu'il n'existe dans la nature aucune combinaison décorative, telle que le peintre de génie la pourrait produire. On ne trouve pas dans la réalité des paradis semblables à ceux qui éclatent sur les toiles de Claude Lorrain. Dans le plus enchanteur des paysages naturels, on découvre toujours un défaut ou un excès, mille excès et mille défauts. Quand même les parties constitutives pourraient défier, chacune individuellement, l'habileté d'un artiste consommé, l'arrangement de ces parties sera toujours susceptible de perfectionnement. Bref, il n'existe pas un lieu sur la vaste surface de la terre naturelle, où l'œil d'un contemplateur attentif ne se sente choqué par quelque défaut dans ce qu'on appelle la composition du paysage. Et cependant, combien ceci est inintelligible! En tout autre matière, on nous a justement appris à vénérer la nature comme parfaite. Quant aux détails, nous frémirions d'oser rivaliser avec elle. Qui aura la présomption d'imiter les couleurs de la tulipe, ou de perfectionner les proportions du lis de la vallée? La critique qui dit, à propos de sculpture ou de peinture, que la nature doit être ennoblie ou idéalisée, est dans l'erreur. Aucune combinaison d'éléments de beauté humaine, en peinture ou en sculpture, ne peut faire plus que d'approcher de la beauté vivante et respirante. Dans le paysage seul, le principe de la critique devient vrai; elle l'a senti vrai en ce point, et c'est l'esprit enragé de généralisation qui l'a poussée à conclure qu'il était vrai dans tous les domaines de l'art. Elle l'a senti vrai en ce point, dis-je; car le sentiment n'est ni affectation ni chimère. Les mathématiques ne fournissent pas de démonstrations plus absolues que celles que l'artiste tire du sentiment de son art. Non seulement il croit, mais il sait positivement que tels et tels arrangements de matière, arbitraires en apparence, constituent seuls la vraie beauté. Ses raisons toutefois n'ont pas encore été mûries jusqu'à la formule. Reste un travail, réservé à l'analyse - une analyse d'une profondeur jusqu'à présent inconnue au monde; ce sera de rechercher ces raisons et de les formuler complètement. Néanmoins l'artiste est confirmé dans ses opinions instinctives par la voix de tous ses frères. Supposons une composition défectueuse; supposons qu'une correction soit opérée simplement, dans la combinaison de la forme, et que cette correction soit soumise au jugement de tous les artistes du monde. La nécessité de la correction sera admise par chacun. Mieux encore! pour remédier au défaut de ladite composition, chaque membre de la confrérie aurait suggéré une correction identique.
Je répète que, seulement dans la composition du paysage, la nature physique est susceptible d'ennoblissement, et que cette susceptibilité de perfectionnement dans cette partie unique était un mystère que je n'avais jamais pu résoudre. Toutes mes réflexions sur ce sujet reposaient sur cette idée, que l'intention primitive de la nature devait avoir disposé la surface de la terre de manière à satisfaire en tout point le sentiment humain de la perfection dans le beau, le sublime ou le pittoresque; mais que cette intention primitive avait été déjouée par les perturbations géologiques connues - perturbations qui avaient été ressenties par les formes et les couleurs, dans la correction et le mélange desquelles gît l'âme de l'art. (...)

Dans le cours de la discussion, mon ami citait quelques passages d'un écrivain qui a traité la question du jardin-paysage, et que l'on considère comme faisant autorité.
« Il n'y a proprement que deux styles de jardin-paysage, le naturel et l'artificiel. L'un cherche à rappeler la beauté originale de la campagne, en appropriant ses moyens au décor environnant; en cultivant des arbres qui soient en harmonie avec les collines ou la plaine de toute la terre voisine; en découvrant et en mettant en pratique ces rapports délicats de grosseur, de proportion et de couleur, qui, voilés pour l'œil de l'observateur vulgaire, se révèlent partout à l'élève expérimenté de la nature. Le résultat du style naturel en fait de jardins se manifeste dans l'absence de tout défaut et de toute incongruité, dans la prédominance de l'ordre et d'une saine harmonie, plutôt que dans la création de miracles et de merveilles spéciales.
Le style artificiel comprend autant de variétés qu'il y a de goûts différents à satisfaire. Il implique un certain rapport général avec les différents styles d'architecture. Il y a les majestueuses avenues et les retraites de Versailles; il y a les terrasses italiennes; et puis un vieux style anglais, mixte et divers, qui a quelque rapport avec l'architecture gothique domestique et celle du siècle d'Elisabeth. Malgré tout ce qu'on peut dire contre les abus du jardin-paysage artificiel, l'introduction de l'art pur dans un décor rustique y ajoute une très grande beauté. C'est une beauté qui est, en partie, morale, et, en partie, faite pour plaire à l'œil par le déploiement de l'ordre et de l'intention rendue visible. Une terrasse, avec une vieille balustrade couverte de mousse, évoque immédiatement pour l'œil les belles créatures qui y ont passé dans d'autres temps. Le plus léger indice d'art est un témoignage de sollicitude et d'intérêt humains. »
« D'après mes observations précédentes - dit Ellison - vous comprenez déjà que je repousse l'idée exprimée par l'auteur de rappeler la beauté originale de la campagne. Cette beauté originale n'est jamais aussi grande que celle que l'homme y peut introduire.
Naturellement, tout dépend du choix d'un lieu offrant un champ suffisant. Ce qui est relatif à l'art de découvrir et de mettre en pratique les rapports délicats de grosseur, de proportion et de couleur, n'est qu'une de ces façons vagues de parler qui servent à couvrir l'insuffisance de la pensée. La phrase en question signifie peut-être quelque chose, ne signifie peut-être rien, et ne peut guider en rien. Que le résultat du style naturel, en matière de jardins, se manifeste dans l'absence de tout défaut et de toute incongruité plutôt que dans la création de miracles et de merveilles spéciales, c'est là une de ces propositions mieux accommodées à l'intelligence rampante du vulgaire qu'aux rêves ardents de l'homme de génie. (...)

« Les observations de l'auteur sur le style artificiel - continuait Ellison - sont moins répréhensibles. L'introduction de l'art pur dans le décor rustique y ajoute une grande beauté. C'est juste; juste aussi l'observation relative au sentiment de l'intérêt humain. Le principe tel qu'il est exprimé est incontestable; mais peut-être y a-t-il au delà quelque chose à trouver. Peut-être existe-t-il un effet, en accord avec le principe, un effet hors de la portée des moyens dont disposent ordinairement les individus, et qui, s'il était atteint, introduirait dans le jardin-paysage un charme dépassant de beaucoup celui que peut lui donner le sentiment de l'intérêt purement humain. Un poète, disposant de ressources pécuniaires extraordinaires, pourrait, tout en conservant l'idée nécessaire d'art, de culture ou, selon l'expression de l'auteur, d'intérêt, si bien imbiber ses plans de beauté nouvelle et d'immensité dans la beauté, qu'ils suggérassent forcément au spectateur le sentiment d'une intervention spirituelle. On conçoit que, pour la création d'un pareil résultat, il faut que le poète garde tous les bénéfices de l'intérêt humain ou du plan, et qu'en même temps il débarrasse son œuvre de la roideur et de la technicité de l'art vulgaire. Dans le plus âpre des déserts, dans le plus sauvage des décors de la pure nature, se manifeste l'art d'un créateur; cependant cet art n'est apparent que pour un esprit réfléchi; il n'a en aucune façon la force irrésistible d'un sentiment. Or, supposons que cette expression du dessein du Tout-Puissant soit abaissée d'un degré, soit mise en harmonie, soit appropriée avec le sentiment de l'art humain de manière à former une espèce d'intermédiaire entre les deux; - imaginons, par exemple, un paysage où la vastitude et la délimitation habilement combinées, où la réunion de la beauté, de la magnificence et de l'étrangeté, suggéreront l'idée de soins, de culture et de surintendance de la part d'êtres supérieurs, mais cependant alliés à l'humanité; alors, le sentiment de l'intérêt se trouvera préservé, et l'art nouveau, dont l'œuvre sera pénétrée, lui donnera l'air d'une nature intermédiaire ou secondaire - une nature qui n'est pas Dieu ni une émanation de Dieu, mais qui est la nature telle qu'elle serait si elle sortait des mains des anges qui planent entre l'homme et Dieu. »
Ce fut en consacrant son énorme fortune à l'incorporation d'une telle vision; - ce fut dans le libre exercice physique en plein air, nécessité par la surveillance personnelle de ses plans; - ce fut dans l'objet permanent vers lequel tendaient tous ces plans - dans la haute spiritualité de cet objet - dans ce mépris de toute ambition, qu'il tira d'une ambition plus éthérée - dans les sources perpétuelles que ce but ouvrait à sa soif de beauté, cette passion dominante de son âme, qui n'en restait pas moins insatiable; - ce fut, par-dessus tout, dans la sympathie, vraiment féminine, d'une femme, dont la beauté et l'amour enveloppaient son existence d'une atmosphère empourprée de paradis, qu'Ellison crut pouvoir trouver et trouva réellement l'affranchissement des soucis ordinaires de l'humanité, ainsi qu'une somme de bonheur positif bien supérieure à tout ce qui a pu rayonner dans les entraînantes songeries de madame de Staël. (...)

Il est superflu sans doute de dire où était située cette localité. La mort récente de mon ami, en ouvrant l'entrée de son domaine à certaines classes de visiteurs, a donné à Arnheim une espèce de célébrité secrète et privée, sinon solennelle, ressemblant en quelque sorte, bien qu'elle, soit d'un degré infiniment supérieur, à celle qui s'est attachée si longtemps à Fonthill.
D'ordinaire, on se rendait à Arnheim par la rivière. Le visiteur quittait la ville de grand matin. Pendant l'avant-midi, il passait entre des rives d'une beauté tranquille et domestique, sur lesquelles paissaient d'innombrables moutons dont les toisons mouchetaient de blanc le gazon brillant des prairies ondulées. Par degrés, l'impression de culture s'affaissait dans celle. d'une vie purement pastorale. Lentement, celle-ci se noyait dans une sensation d'isolement, qui à son tour se transformait en une parfaite conscience de solitude. A mesure que le soir approchait, le canal devenait plus étroit; les berges s'escarpaient de plus en plus et se revêtaient d'un feuillage plus riche, plus abondant, plus sombre. La transparence de l'eau augmentait. Le ruisseau faisait mille détours, de sorte qu'on ne pouvait jamais en apercevoir la brillante surface qu'à une distance d'un huitième de mille. A chaque instant, le navire semblait emprisonné dans un cercle enchanté, formé de murs de feuillage, infranchissables et impénétrables, avec un plafond de satin d'outremer, (...)

Le canot marche résolument et se rapproche de la barrière rocheuse de l'avenue liquide, de sorte que l'œil en peut mieux mesurer les profondeurs. A droite s'élève une chaîne de hautes collines couvertes de bois d'une luxuriance sauvage. Cependant on observe que la caractéristique de merveilleuse propreté, à l'endroit où la berge plonge dans l'eau, domine toujours. On n'aperçoit pas une seule trace du charriage des rivières ordinaires. A gauche, le caractère du paysage est plus doux et plus visiblement artificiel. Là, le banc émerge du courant en talus, et s'élève par une haute pente très douce, formant une large pelouse de gazon, qui ressemble parfaitement à un tissu de velours et d'un vert si brillant, qu'il pourrait soutenir la comparaison avec celui de la plus pure émeraude. (...)

Le canot tombe dans le petit canal et s'avance vers la porte, dont les lourds battants s'ouvrent lentement et musicalement. Le bateau glisse entre eux, et commence à descendre rapidement dans un vaste amphithéâtre complètement fermé de montagnes empourprées, dont la base est lavée par une rivière brillante dans toute l'étendue de leur circuit. En même temps, tout le paradis d'Arnheim éclate à la vue. On entend sourdre une mélodie ravissante; on est oppressé par une sensation de parfums exquis et étranges; on aperçoit, comme un vaste rêve, tout un monde végétal où se mêlent les grands arbres sveltes de l'Orient, les arbustes bocagers, les bandes d'oiseaux dorés et incarnats, les lacs frangés de lis, les prairies de violettes, de tulipes, de pavots, de jacinthes et de tubéreuses les longs filets d'eau entrelaçant leurs rubans d'argent (...)

Je désespère de donner au lecteur une idée distincte des merveilles que mon ami parvint à exécuter. Je voudrais les décrire, mais je suis découragé par la difficulté de la description, et j'hésite entre le détail et les généralités.


Edgar Allan Poe

GR1; Golf Plessis Bellefontaine  Le Val d'Ysieux, coin secret: cerisiers et chênes centenaires - GR1 de Plessis-Bellefontaine à Goussainville (Avril 2009)

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Notes section 6:   ( Sauter les notes de section 6 )
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6-1.-↑ anthropisé: qui a reçu la marque, l'empreinte de l'homme, de son travail...


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Luzarches ©CJ
Luzarches en 1970: amusez-vous: ajoutez les lotissements construits depuis...
A la pointe du clocher: la zone "Saint-Lazare"
devant le Val d'Ysieux bocager
	
Zoomez l'image:
Placez l'image en haut, à gauche de votre écran (par l'ascenceur, à droite) et survolez-la avec la "souris"; elle est "zoomée". Après une seconde, elle affiche sa légende qui s'efface quelques instants après.
© Page mise à jour le 140611
Merci d'être venu...

Saint Thaurin ©CJ
 Dans la partie inférieure de l'image, au Sud du CD922, devant le château de Saint-Thaurin, entre à l'Ouest, la Villa X et à l'Est la Villa des Champs, devant la pièce de terre labourée, c'est, en vert, la pièce de terre dite Zône Saint-Lazare.
Il faut savoir qu'à l'initiative de la loi du 2 mai 1930 pour la protection des paysages se trouvait, entre autres, le TCF (Touring Club de France); en effet, on se souciait alors d'éviter que les bords de routes se construisent en "bouchant la vue" des automobilistes, gâchant ainsi le plaisir de parcourir les paysages de France. Souci louable et prémonitoire... Ce lieu est le seul du CD922 où l'on puisse avoir un coup d'œil d'ensemble du Val d'Ysieux.
C'est là qu'il a été question de construire une zone d'activités qui aurait, en bouchant pour toujours le bref coup d'œil sur le val, contribué à coller la zone urbanisée de Luzarches vers celle de Fosses. L'interdiction de construire à proximité des bois comme hors des limites de la ville a provisoirement mis un obstacle à ce qui était aussi une vaste spéculation foncière où la Communauté de Communes n'était pas gagnante.
Le plus grave, c'est que, comme nous le montrerons ailleurs, cette petite zone de quelques centaines de mètres est l'un des trois ou quatre (pas plus!) franchissements où les cervidés et autres gros animaux sauvages endémiques puissent encore migrer au travers du CD922. Cette voie goudronnée aura constitué un "mur de honte du béton" pour la faune sauvage.
Faites, s'il vous plaît l'expérience suivante: allez en auto d'Asnières-sur-Oise à Survilliers et comptez les endroits où les animaux puissent migrer de la Forêt de Chantilly à Carnelle ou à la Plaine de France et à ses boqueteaux. C'est ce qu'on nomme les "corridors écologiques".
Pour que vos enfants puissent encore entendre brâmer le cerf au Sud du CD922 dans le futur, défendez pied à pied, avec les Amis de la Terre et le Parc Régional Oise Pays de France ces 3 ou 4 corridors qui existent encore, et ceci d'une façon précaire. "SOS-Sylvies SOS Val d'Ysieux" propose que cette zone soit rachetée largement à un juste prix et aménagée, par la Région et le Département: -1. pour l'agriculture, le meilleur jardinage actuel de la France; -2. pour créer, au bord du CD922, un petit parking d'observation du site pour les automobilistes de passage; -3. une zone "bocagée" ouverte à la circulation de la grande faune pour améliorer ce corridor écologique.
Erosion Gros Plan ©CJ
La destruction des haies sur le plateau cultivé provoque l'érosion
La destruction des haies sur le plateau cultivé provoque l'érosion. Ici aux environs de la Grange des Bois, au-dessus d'Hérivaux; plus loin, ce sera au sud du Val, entre les bocages, dans de vastes espaces agricole un peu plats ou sur des pentes mal adaptées à la culture du Maïs. Voir aussi l'image de l'érosion des limons des plateaux, cette terre arable de choix déposée en zone périglaciaire par le vent, dans les périodes glaciaires de l'ère quaternaire. Par exemple, après les orages d'août, à Jagny-sous-Bois, en amont du Bois de Jagny. Lire aussi l'article sur la culture du Maïs.
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Jagny 190488 ©CJ
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La destruction des haies sur le plateau cultivé provoque l'érosion
Orage de printemps à Jagny-sous-Bois. Le limon des plateaux, déposé généreusement par Éole aux inter-glaciaires, parfois sur des dizaines de mètres d'épaisseur, se trouve, sur nos pentes, réduit à un mètre, épaisseur au-dessous de laquelle il n'est même plus cartographié par le BRGM. Il importe, pour les générations futures, de conserver à tout prix ce qui produira leurs nourritures. A nous de conserver pour elles le "bocage des flancs du Val d'Ysieux". Pas de Maïs sur les déclivités; surtout: pas d'urbanisation qui empêche définitivement toute infiltration des eaux pluviales.
Erosion chemin ©CJ
Orage d'été sur le plateau d'Hérivaux

Le Monde/Samedi 12 Octobre 2002 /p20
Extrait (...). Pour le texte complet, voir l'original.
Les catastrophes naturelles coûtent 150 milliards de dollars par an.

Le monde de la finance et de l'assurance ne mesure pas le danger des changements climatiques « Ce rapport est un appel à se réveiller lancé à la communauté financière mondiale »

"TROP PEU d'institutions financières, notamment parmi les banques, les caisses de retraite et les compagnies d'assurance, prennent au sérieux les risques associés au changement climatique... Cet avertissement a été formulé mardi 8 octobre par les institutions financières du Programme des Nations. unies pour l'environnement (PNUE), à l'occasion de la présentation d'un rapport sur ce thème. Intitulé "Climate change and the financial services industry", ce document a été réalisé par Innovest, une agence de notation américaine à partir d'études réalisées par des assureurs ou réassureurs comme Swiss Re et le britannique CGNU. Le constat est alarmant : "Les pertes économiques consécutives à des catastrophes naturelles, avec ou sans lien avec le changement climatique, doublent tous les dix ans et pourraient approcher les 150 milliards de dollars (152,07 milliards d'euros* Nb CJ: on est en 2002!) par an dans la prochaine décennie si rien ne vient infléchir la tendance actuelle." Les experts prévoient une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus graves, conséquence du changement climatique lié aux activités humaines. Personne n'est à l'abri de cette dégradation. Ainsi, par exemple, dans des zones fortement exposées, «les particuliers propriétaires de leur habitation et les investisseurs dans l'immobilier pourraient voir leurs assurances résiliées avec un court préavis et se retrouver sans couverture ». A terme, les conséquences. économiques de ces phénomènes «pourraient ruiner les marchés boursiers et les places financières du monde », prédit le rapport. L'accélération de ces aléas « associés à la menace d'une instabilité sociale, pourrait exercer des pressions considérables sur les assureurs, les réassureurs et les banques au point d'écorner leur rentabilité, voire de les acculer à la faillite ».
(Extrait; voir le journal pour l'article complet)
«Ce rapport est un appel à se réveiller lancé à la communauté financière mondiale! », insiste Klaus Toepfer, directeur exécutif du PNUE (...)
Assureurs et réassureurs doivent prendre davantage en compte ces aléas climatiques dans leurs contrats et « instaurer des partenariats public-privés dans les domaines à risques élevés afin de maintenir la couverture » des assurés. Concernant les banques commerciales, les experts estiment qu'elles doivent «assortir d'incitations les projets qui encouragent l'efficacité énergétique ou les combustibles plus propres ».
Dominique Gallois
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Jagny 190488 ©CJ
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Le stupide massacre des haies sur le plateau cultivé provoque l'érosion.
Jagny: orage du 19 avril 1988.
Orage de printemps à Jagny-sous-Bois. Le limon des plateaux, déposé généreusement par Éole aux inter-glaciaires, parfois sur des dizaines de mètres d'épaisseur, se trouve, sur nos pentes, réduit à un mètre, épaisseur au-dessous de laquelle il n'est même plus cartographié par le BRGM. Il importe, pour les générations futures, de conserver à tout prix ce qui produira leurs nourritures. A nous de conserver pour elles le "bocage des flancs du Val d'Ysieux". Pas de Maïs sur les déclivités; surtout: pas d'urbanisation qui empêche définitivement toute infiltration des eaux pluviales.
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LES MANGEUX d'TERRE

Je r'pass' tous les ans quasiment
Dans les mêm's parages,
Et tous les ans j'trouv' du chang'ment
     Gaston Couté
Vous pouvez vous procurer les 5 volumes: voyez la page "Régionales"
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Cresson VY
Le Val d'Ysieux a été, jusqu'à 1970 environ, ruisselant de sources pures où poussait le cresson des Parisiens.				
				
Sur une carte ancienne au 1/25.000 ème, on distingue quelques une des nombreuses fosses de cressiculture, sous-forme de petits traits bleus parallèles. Je vous les ai mis en relief par des flèches rouges. Pas toutes... Je rappelle qu'au XIXème siècle, venant de Suisse, c'était à Saint Léonard, près de Senlis que s'était implantée la première fosse, en France, de culture du cresson. Plus une fosses productive en 2007 dans le Val, à ma connaissance. Vous devez vous demander pourquoi!
				
Consommation abusive du Maïs
La Baleine 120.
("La Baleine" est le journal des Amis de la Terre)
35 litres d'eau pour 100 grammes de maïs

La Baleine 120 jan/fev 99 Revue des Amis de la Terre de France

Le maïs est actuellement dans toutes les huches... L'introduction de variétés transgéniques et la polémique qui a suivi défraient la chronique et le portent sur le devant de la scène (lire page 6).
Deuxième céréale produite après le blé avec plus de 3.3 millions d'hectares en France, cette culture n'a pourtant pas besoin de gènes supplémentaires pour être sur la sellette.
Couvrant peu le sol, le maïs favorise les phénomènes érosifs, mais c'est surtout son fort besoin en eau, lié à son origine tropicale, qui provoque des excès.
Pour évaluer l'impact de cette consommation en eau et ohtenir une mesure plus environnementale de la production de maïs, les Amis de la Terre ont décidé d'étudier l'intérêt d'un calcul des rendements de cette production en fonction de sa consommation en eau. Cette étude. réalisée par Stéphanie PALKA de l'université de Rouen, Maîtrise de sciences et techniques en Sciences de l'environnement, a permis une première approche de ce problème complexe. Le maïs, très sensible au manque d'eau à certaines périodes de son développement, est la première culture irriguée en France (plus de 800.000 ha). Dans les régions moins favorables (Méditerranée et SudOuest) seule l'irrigation a permis le développement du maïs grain qui demande ainsi 4.500 à 7000 mètres cubes d'eau par hectare. Une production de 2,5 à 3 kg de maïs dans le sud-est français (5 à 9 kg dans le sud-ouest) demande en moyenne 1m³ d'eau d'irrigation! Votre salade Mexicaine, ingurgitée en cinq minutes, a nécessité pour les 100 g de maïs qu'elle contient près de .35 litres d'eau, soit trois semaines de votre consommation d'eau de boisson!
Cette étude a permis de mettre en avant la difficulté d'obtenir les données statistiques fines nécessaires à cette évaluation et la variabilité de ces estimations liées au climat, au type de sol et de culture. Elle abouti à une étude régionale et une cartographie qu'il semble intéressant de compléter et d'affiner. Elle ouvre par ailleurs toute une série de questions sur l'intérêt du choix d'autres céréales moins gourmandes en eau et permettant de remplacer le maïs aux différents niveaux de la filière.

Bruno BALLET - Ce rapport peut être consulté auprès des AT: Les Amis de la Terre; 2B, rue Jules Ferry; 93100 Montreuil; tél: 01.4851.3222
france@amisdelaterre.org; www.amisdelaterre.org
				
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J'ai l'intention de respecter les droits des auteurs: ne pas utiliser d'extraits sans les citer, les effacer à la moindre réclamation. Concernant les textes et images de mon site, ils sont couverts par mon copyright (©CJ); ceux qui désireront les utiliser à des fins non commerciales doivent citer mon nom d'auteur (Christian Jodon) et mon site. Les utilisations commerciales sont soumises à mon autorisation préalable, notamment pour les romans, articles et poèmes, les photos. Par ailleurs, je m'efforcerai de ne citer de noms que ceux des personnes suffisamment connues et médiatisées pour qu'on puisse les considérer comme des "monuments publics", gardant aux moins "people" un anonymat de bon aloi... Sauf pour les personnes qui, jugeant d'être des témoins actifs de la défense du Val d'Ysieux naturel m'en feront, par écrit, la demande ou l'autorisation. Par ailleurs, en cas d'agression procédurière: 1.- je cherche un Avocat de l'environnement défenseur actif de l'écologisme (de Sarcelles à Creil, L'Isle-Adam à Senlis); 2.- je me réserve la possibilité de répondre ici, dans cette page, nommément.
Christian Jodon; SOS Sylvie - SOS Val d'Ysieux, 95270 Le Plessis-Luzarches.
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"La Forte en T'Aime"

On partit donc à nouveau vers l'Est et le soleil levant, à peine aveuglant, dont on sentait que les rayons devaient émoustiller les neurones jusqu'à la glande pinéale…(4) Jean-Loup avait toujours ressenti une légère exaltation à partir vers le soleil de grand matin. Marcher vers le soleil dans la nature c'était marcher vers la liberté. Juste à cet instant, Adam le Troubadour sifflota quelques notes: « sol-sol la-sol-fa mi-ré-do sol… » Ça suffisait à transporter un Musagète des décennies en arrière.
C'était la fin de la seconde guerre mondiale. Le père était revenu. Pour la première fois, on tournait dans cette maison le bouton d'un poste de TSF. La Résistance venait d'imposer la présence des FTP au gouvernement, les nationalisations, la Sécu… On crevait encore de faim mais les cœurs exultaient après cinq années d'oppression; et voilà qu'on entendait dans le poste des émissions sociales dont l'indicatif était cet air devenu si rare aujourd'hui:

« sol-sol la-sol-fa mi-ré-do sol… »
« Ma blonde, entends-tu dans la ville
Siffler les fabriques et les trains
Allons au devant de la vie
Allons au devant du matin »
...

Lire le roman ? Cliquez ci-dessous:

— Roman… "La Forte en T'Aime"
  © cj - Déposé à la SGDL
 © Droits d'adaptation réservés.

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Luzarches ©CJ
L'autoroute ultime du Val d'Ysieux
L'autoroute: sur cette image, on voit nettement un espace laissé vierge d'urbanisation qui permettrait le passage de l'Autoroute des Lisières, la "Tueuse du Val d'Ysieux"; et pourquoi pas, pendant qu'on y est, d'un TGV? Malgré une urbanisation de cette coulée, il faut peu de chose pour que les bétonneurs ne se remettent à l'ouvrage. Habitants du Val d'Ysieux, laisserez-vous massacrer la lisière Sud du Val d'Ysieux? Si c'est oui, qu'êtes-vous venus faire ici? A quoi aura servi votre vie si vous ne préservez pas les espaces verts de vos descendants? Arrêtez le bras des violeurs de lisières! Pétitionnez leur au nez! "Si nous sommes unis, le monde entier ne pourra nous résister!" ( disait Vercingétorix !)

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"Le vrai génie sans cœur est un non-sens."
"Amour! Amour! Amour! Voilà l'âme du génie".
Wolfgang Amadeus Mozart, le 11 avril 1787.
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SOS-Sylvies - SOS-Val d'Ysieux
Pas d'amour? Pas d'humour? On ne se fâche pas: on change de site; merci de votre visite.

Le Val d'Ysieux, c'est quoi?

Une petite région sans nom jusqu'à ce que quelques personnes créent les Amis de la Terre du "Val d'Ysieux". Ainsi a été reconnue l'individualité de cette micro-région, si fragilisée à l'heure actuelle, et qui, pourtant, est un "écotone" utile et encore plus "vulnérable". Les Ecologues nomment "écotone" une zone de transition entre deux écosystèmes; ici, la Forêt de Chantilly et la Plaine de France. Les écotones sont riches des deux biocénoses en contact. Mais s'ils sont ainsi attirants pour les bâtisseurs, leur atteinte est fatale aux écosystèmes qui s'interpénètrent. C'est ainsi que notre région a vite atteint, à huit kilomètres au bout des pistes de R-CDG, un degré de saturation démographique dangereusement dépassable. Il incombe donc aux habitants des lieux d'assumer courageusement la défense des micro-espaces naturels qui subsistent face à la folie rageuse des chieurs de béton. Soyez de ceux-là. Pas pour moi qui suis vieux et qui n'en profiterai pas. Pour vos successeurs: vos enfants que nous aimons et qui ont besoin d'autre chose pour "vivre" que de l'enfermement dans la banlieue atroce, laide et criminogène, où l'on veut toujours davantage les parquer. Pour eux, sauvons, sauvez le Val d'Ysieux

Nb. - Ce site n'est pas le site officiel des "Amis de la Terre du Val d'Ysieux" que pourtant j'ai créés. Les opinions exprimées n'engagent donc que l'association "SOS Val d'Ysieux -
http://www.sos-valdysieux.fr "SOS Val d'Ysieux" - "SOS Sylvies" Rue de l'Eglise, 95270 Plessis Luzarches


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