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Revendications bien justifiées
Le SDRIF Val d'Oise: danger ?
La Loi d'accès aux documents administratifs nous ayant permis d'obtenir d'un Maire local sa réponse à une enquête, nous reprenons une partie du document à notre compte en la modifiant largement pour l'actualiser. Le Maire en question n'est plus donc, reponsable de cette supplique à l'Association qui a su mener une enquête si compétente et judicieuse. (Signé: L'Ass.SOSVY)
La révision du Schéma Directeur” de la Région Ile de France (SDRIF)
Le 4 juillet 2005, quatre grands thèmes ont été identifiés par les maires du Val d'Oise présents. A suivi une enquête parmi les municipalités.
1er ThèmeInfrastructures /Transport /Communication
— Quels sont d'après vous les besoins en matière d'infrastructure (sécurité, aménagements)?
Réponse 1 modifiée:
Sécurité: la sécurité civile est mal assurée; en cas d'agression nocturne, par exemple, réclamant une intervention d'extrême urgence pour la protection des personnes et des biens, téléphoner à la gendarmerie locale ne sert qu'à nous brancher sur un lointain dispatching départemental (Cergy-Pontoise). Là, un planton débordé d'appels, lorsque vient notre tour, juge s'il doit réveiller ou non les gendarmes locaux: bien entendu, ce système donne toute latitude aux home-jackers de parachever leurs méfaits. Les gendarmeries locales doivent être renforcées d'effectifs dégagés de paperasseries administratives et présents en permanence au poste et dans la nature jour et nuit. Par exemple, pour faire régresser les "raves" sauvages, les "rodéos routiers", les cambriolages, vols de véhicules, les dépôts d'ordures, déprédations de mobilier urbain (tagages, feux routiers brisés, bennes de récupération des verres cassées ou incendiées...) malfaisances principalement nocturnes.
Nous demandons le recrutement de personnels civils supplétifs dûment formés à l'accomplissement des tâches administratives des gendarmeries (la nécessaire "paperasse") afin de dégager les militaires de ce souci débordant, les affranchissant pour leur tâche fondamentale de militaires: être 24 heures sur 24 disponibles sur le terrain pour la protection de la population et la prévention des délits. La police routière devrait, au moins pour la partie financière, incomber aux Sociétés commerciales exploitant les autoroutes, permettant de dévoluer une police spéciale à cette tâche.
Réponse 2 modifiée:
Un plan "mini-ORSEC" doit être créé pour les écoles - et entre autres- l'Ecole Inter-Communale du Plessis-Luzarches- (...) côtoyée par le CD922 qu'empruntent des citernes d'hydrocarbures et autres produits dangereux; la circulation des poids lourds doit être dirigée vers les nouvelles routes rapides construites en quantité dans la région (y compris les gros tonnages approvisionnant la ZI commerciale et industrielle de Marly / Survilliers / StWitz). Massacrer l'espace naturel servant de milieu tampon "écotone" entre la lisière de la Forêt de Chantilly et le fond du vallon par une "Autoroute des Lisières » - projet qui paraît toujours titiller certains coureurs de prime- serait une abomination qui servirait de porte d'entrée à de nouveaux mitages bâtis par des "amoureux de la nature" à la manque!
Réponse 3 modifiée:
Un réseau de carrières aménagées pour le trial, la moto sportive, les quads doit être réalisé, surveillé, réglementé et la fréquentation surveillée; au contraire, la fréquentation des bois privés et chemins ruraux doit être sanctionnée par la justice après verbalisation par une police rurale formée et travaillant en équipes fortes et très mobiles.
Réponse 4 modifiée:
Le réseau de chemins aménagés pour la randonnée pédestre et équestre doit être mieux entretenu et surveillé. Nous notons que, sur une commune un chemin classé au PDREP (Plan de randonnée équestre et pédestre) est confisqué abusivement par un propriétaire privé procédurier qui a déjà pu arracher d'un juge une décision favorable: nous disons: « Pourquoi les propriétaires privés arrogants sont-ils favorisés par la justice sans que les Maires du Val d'Oise ne protestent tapageusement auprès du Garde des Sceaux? » Il est temps que les Maires attaqués par des propriétaires privés procéduriers soient mis à l'abri des multiples attaques des particuliers arrogants. Soixante pour cent des cabinets d'avocats français sont désormais américains et on voit dans cette manie procédurière une importation de méthodes étrangères qui flattent l'orgueil de méchants "fous de justice". La loi, désormais, interdit aux dirigeants d'Associations Écologistes de plaider eux-mêmes en défens. On aurait fait gagner à des juges débordés bien davantage de temps si des saugrenus agités de corporatismétroit ne l'avaient pas fait voter… La force dissuasive d'Associations dirigées par des bénévoles dévoués et compétents aidait à maîtriser l'agressivité juridique dirigée contre les Municipalités les plus courageuses par des "ego-logistes" anarchiques.
Réponse 5 modifiée:
Dans le même ordre d'idée: il n'est plus possible, alors que certains villages sont entourés de nature, d'y pratiquer la marche hébertiste, notamment avec des enfants: des golfs (Bellefontaine, Luzarches, etc...) interdisent l'accès des chemins ruraux de facto (car une balle de golf propulsée à 200km/h est potentiellement mortelle). Qu'attend-on pour agir? Une mort! Suivi d'une action médiatique! À B., le propriétaire n'a pas établi les ouvrages de protection réclamés dès la construction. Pourquoi les Maires doivent-ils rester seuls contre des sociétés parfois étrangères sans être aidé par la Justice, le ministère de l'Environnement, etc?
Et les Sociétés de golf, toujours au bord de la faillite, menacent constamment de se transformer en lotisseurs et destructeurs de notre belle campagne, confirmant ainsi que la pullulation des golfs dans la région n'était pas une entreprise sportive mais la constitution de vastes réserves foncières de village en vue de la Grande Urbanisation du XXIème siècle.
Réponse 6 modifiée:
C'est que, notre action ayant abouti au classement de protection du site par la loi du 2 mai 1930, notre environnement est encore vert! Donc, désormais, des "gros malins" achètent qui un terrain, qui une "cabane de jardin" et, au cœur même du site classé (et sur le credo: "Nous, on aime cette nature restée si belle - on voit bien que des couillons d'écolos se sont battus depuis trente ans pour nous garder ça bien au frais!") s'y installent. Puis ils bétonnent la masure de l'intérieur (modification échappant à la vue des édiles municipaux), ils réclament plus tard force permis de construire en zone protégée. Certains Maires actuels nous défendent: mais qu'en est-t-il des mollassons démagogues (voire complices)?
Qu'un seul d'entre eux flanche et en vertu du principe pseudo-démocratique selon quel on ne peut refuser à Paul ce qu'on a autorisé Pierre à faire, c'est toute la protection légale qui est cassée. Théoriquement, nous devrions être protégés par la DIREN de l'IDF, mais celle-ci ne dispose que de 3 inspecteurs pour la Région (SVP: chiffre récent mais à vérifier). Elle est donc inefficace et généralement "injoignable". "Les Maires du VO" ne devrait-elle pas réclamer itérativement au Ministère de l'Ecologie le recrutement et l'affectation, dans le Val d'Oise, de plusieurs inspecteurs ayant tâche d'être tous les jours sur le terrain pour faire respecter par les Maires, les Administrations et les particuliers les zones classées... et les autres! Ceci se basant sur le fait que depuis 30 ans, le Val d'Oise se classe parmi les départements de plus forte urbanisation en France?
Quels sont d'après vous les besoins en matière de transport (ferrés, routier, fluvial, aérien,... transport de marchandises, transport en commun)?.
Réponse 7 modifiée:
Beaucoup de nouvelles voies rapides ont été ouvertes dans le canton de Luzarches, le Val d'Ysieux et la Plaine de France: Francilienne, déviations de Villiers-le-Sec, de Mareil, de Fontenay; déviation Sud de Luzarches; Nord Luzarches au travers du Bois de Beauvilliers vers Beaumont (celle que nous appelons, à SOS-Val d'Ysieux, la "Trans-Amazonienne des Pauvres", massacrant un bois qui faisait la jonction biologique entre les Trois Forêts et la Plaine de France et si bien construite qu'elle est déjà bordée de tombes...).
Cela suffit ! Il est devenu urgent d'arrêter: au lieu de fluidifier le trafic des autres voies, les voies rapides servent d'aspirateurs aux circulation du sud de l'Oise vers Roissy; les villages sont traversés par des flux grandissants de véhicules obligeant à créer des ralentisseurs. Nous désirons avoir la possibilité de limiter cette circulation pour la reporter vers les voies rapides construites (au prix de la destruction définitive de superbes campagnes) dans le but d'acheminer les liaison à moyenne distance.
Oh! les belles ruines industrielles que nous préparent nos élus avec tous ces rubans de béton, quand on aura bu, en trois siècles, tout le pétrole accumulé par la planète en trois milliards d'années! En bref, cet appel démagogiques en faveur de dépenses pharaoniques nouvelles pour la bagnole sonne comme le cri de désespoir d'un système qui a épuisé jusqu'à la corde notre planète et qui demande au peuple d'en cautionner davantage… Aveuglement pitoyable et naïf de dirigeants dépassés qui cherchent à se maintenir coûte que coûte !
Réponse 8 modifiée:
Toutes ces voies nouvelles constituent des obstacles aux migrations animales (gros et moyen gibier); il convient d'aménager les dernières coulées vertes (plus que 3 ou 4 entre Survilliers et Asnières-sur-Oise) au travers du CD922 en "passages protégés de gros animaux" pour rétablir une continuité du milieu naturel entre la Plaine de France, le Val d'Ysieux et la Forêt de Chantilly. (Ceci constitue une des revendications d'SOS-VY et une activité constante du PNR des Trois-Forêts*).
Réponse 9 modifiée:
Ces routes ne sont pas conçues pour le déplacement des engins agricoles; il convient de donner aux communes des moyens financiers d'améliorer les chemins ruraux afin d'aider les agriculteurs dans leur tâche pour maintenir l'aspect agreste de la région. Les chemins ruraux doivent être interdits aux motos, 4x4, quads, etc... et une police nouvelle doit être engagée, formée et astreinte à une présence effective permanente, de nuit comme de jour et, bien sûr, par roulement, à la surveillance des campagnes, bois et forêts.
Réponse 10 modifiée:
Nous désirons que le projet de "déviation" du CD922 entre Luzarches et Fosses soit définitivement abandonné. Nos trois générations qui auront, en un siècle, dévoré tout le pétrole amassé par la planète en 3 milliards d'années n'ont pas le droit de n'abandonner aux générations futures que des "pastilles" de nature tellement petites qu'elle ne seront plus biologiquement fonctionnelles.
Quels sont d'après vous les besoins en matière de communication: télétravail, téléphonie mobile, haut débit…
Réponse 11 modifiée:
Les moyens les plus modernes doivent être mis au service de la population, des sommes aussi importantes que celles consacrées au bétonnage d'autoroutes fussent-elles nécessaires! Liaisons par câble optique, Internet ADSL, télévision TNT et autres doivent innerver les campagnes précisément dans les villages lointains restés encore ruraux pour y développer intensément le travail informatisé à domicile ou télétravail. Il faut préparer, pour l'avenir, un potentiel de télétravail qui économisera les transports en libérant facilement du temps de loisir, en évitant des fatigues préjudiciables à la SS, et qui économisera ce pétrole qui devient toujours plus rare et cher. Il n'est pas impossible qu'il soit nécessaire d'inclure, au Code du Travail, de nouvelles garanties pour les Employeurs comme pour les Travailleurs à domicile tant ce travail sera spécifique.
Les Maires peuvent agir auprès des élus parlementaires. L'ANPE doit pousser dans le sens du développement de ce type de travail et ce devrait être un souci constant pour les Mairies et administrations. Par exemple: la numérisation OCR des archives municipales et d'Etat Civil pourrait facilement se faire à distance, procurant un travail à domicile à des chômeurs, un seul scan étant nécessaire en mairie.
Réponse 12 modifiée:
Toute zone de nos communes devrait être couverte par la téléphonie portable, les "blancs" (zone peu rémunératrices car peu peuplées) étant réglementairement partagés entre les opérateurs. Les antennes devraient être aussi partagées par les opérateurs et dissimulés autant que possible. Ce ne sera pas la concurrence effrénée qui permettra ce partage: seulement une décision législative autoritaire. Au Val d'Ysieux, on a l'inconvénient d'une mauvaise réception et, en prime, la vision d'antennes multiples dans la vallée.
Autres remarques ou suggestions concernant ce thème.
Des efforts louables ont été développés par le Département pour permettre des déplacements collectifs à partir de nos villages. Bravo. Merci. Les cars semblant peu remplis entre Luzarches et Fosses, il y a sans doute des aménagements d'utilisation, d'itinéraire, d'abonnement, etc... à faire pour généraliser leur fréquentation. A noter que l'insécurité du RER le soir n'encourage pas à l'utilisation des transports en communs, pourtant si souhaitable; par exemple, revenir de l'Opéra de Paris à minuit par ces transports relève de l'entreprise à risque... Ce n'est pas normal. La République française ne devrait pas être une Cour des Miracles !
Le SDRIF pourrait peut-être, en instaurant des mesures incitatives, faire de l'IDF la première région à lancer le fer-routage en France, notamment pour les liaisons France-Angleterre et autres lignes européennes.
2ème Thème Environnement/Développement durable/Agriculture
Quelles sont d'après vous les actions à mener pour améliorer la défense de l'environnement?
Réponse 14 modifiée:
Les réponses R3, R4, R5, R6 ci-dessus répondent également à ce problème essentiel pour nos communes: petites, sans ressources, sans services, sans commerces, sans zone d'activité, elle ont cependant été choisies par nombre de personnes et la population se renouvelle, avec un bon taux de jeunesse. Pourquoi?
Le charme exotique des cubitainers immobiliers des banlieues échappe à certains citoyens! Pauvres gens ! Barbares nostalgiques de la France des cathédrales ! Réactionnaires fascistes impénitents; dénonciateurs attardés de Juifs, de communistes et de franc-maçons et autres "basanés" ! Faces de rats-cistes haineux sans indulgence pour les pauvres jeunes immigrés privés de travail dans nos sordides banlieues et contraints de s'adonner à la drogue, à l'alcool, aux tournantes, à l'intifada anti-pompiers, à l'interdiction des toubibs dans les escaliers d'HLM… tout ça pour ne pas s'ennuyer ! Reconnaissons-le humblement: certains Français de souche, arriérés, fossiles du béret basque, de la baguette de pain et du litron de pousse-au-crime fuient comme des lâches leur banlieue natale… La fréquentation des brûleurs de bagnoles et d'écoles maternelles n'éveille plus chez eux aucun effet comique! Plus aucune compassion chez eux pour l'infinie détresse que ces poussées d'urticaire juvénile révèlent dans cette belle jeunesse désemparée, gagnée par l'oisiveté du chômage et ses angoisses infinies… Ces Français de méchante souche, ces retardataires rétrogrades, ces clampins dépassés, leur envie, leur goût, leur richesse, c'est la nature, les champs bien ratissés par les agriculteurs, le calme, l'air frais du matin. Pauvres types: des pédés pour sûr !
L'aménagement du territoire doit cesser d'être conçu comme un bétonnage (anarchique, sans art, sans beauté, sans unité ni synthèse) de tous les villages de France. Cependant, ce bétonnage a déjà défiguré presque toutes les entrées des villages de notre pays, au gré des magouilles des spéculations foncières, mal excusées par une pseudo-philanthropie trop visiblement entachée d'électoralisme et d'un incurable souci de ratissage...
Réponse 14 modifiée (suite):
Les Maires du Val d'Oise prennent-ils conscience de la nécessité, à partir de notre époque, de conserver le plus possible des territoires non-encore dévolus aux constructions, habitations et infrastructures, pour constituer, et même reconstituer (par exemple sur les friches industrielles) des zones de nature intactes (ZNI) à léguer aux générations à venir, pour qu'elles puissent s'y réfugier, fût-ce périodiquement, dans des lieux de ressourcement psychologique équilibrés et naturels?
Son action dans la révision du SDRIF consisterait à faire pencher le "parti d'aménagement" dans le sens, non-plus de la recherche de "surfaces à aménager", c'est-à-dire, en clair, à enchier de bêton, mais dans la recherche de "surfaces à renaturer".
Bien sûr, la France, pays d'accueil par tradition, se doit d'être généreuse et propice aux immigrants qu'elle doit loger gracieusement. Aussi faut-il bien "aménager". A-t-on bien mesuré l'immense richesse que la France a gagnée d'accueillir dès sa gestation tant de civilisations bariolées ? L'incroyable paix romaine de trois cents ans que nous apporta la civilisation latine et la variété génétique de tous les peuples constituant ses légions ? Et puis, dès le troisième siècle, la foule des techniques et inventions des immigrés que nous accueillîmes sans compter: les Francs qui nous donnèrent notre nouveau nom, les Burgondes, les Germains et les Vandales et leurs amis Alains, les Wisigoths qui nous enrichirent de toutes leurs sciences. Puis nous reçûmes la fructueuse visite des Sarrasins andalous qui avaient développé une Andalousie florissante. Malheureusement le 17 octobre 732, Abd el Rahman fut tué à Moussais-la-Bataille, à 20km de Poitiers, alors qu'il nous apportait les raffinements des Ibn Hazm et autres troubadours… Un siècle plus tard, nous fûmes visités par les virils Normands, glorieux fils d'Odin, descendant de leur Walhalla glacé, qui fécondèrent notre sol misérable du crottin de leurs chevaux débarqués de leurs magnifiques drakkars. Mais ce peuple indigne et peu reconnaissant qu'on nomme aujourd'hui "les Français de Souche" se rend-il bien compte de ce qu'il doit à tous ces peuples venus généreusement le "féconder" ! Ce peuple narcissique, égoïste, frileusement replié sur lui-même et nostalgique de son passé saura-t-il courber l'échine pour accepter avec humilité, l'explosion démographique étant survenue, les "grandes invasions" du XXIème siècle ?
Mais, revenant au constat ébauché ci-dessus, d'une "France défigurée" par "trente glorieuses" d'urbanisme hétéroclite, improvisé, amoncelé, "accumoncelé" de bric et de broc... (" Un cubitainer de béton en face d'une cathédrale? En veux-tu ? Non ! Eh bien, n'en voilà !" Un lotissement dans le parc d'un château Renaissance? " Tiens ! Prends-en plein les mirettes !" Un Pompidolioum et une Mitteranthèque écrabouillant et la Tour Saint Jacques, et la sainte Chapelle, et Notre-Dame: " Déguste, pédé-réac ! "…
Tout à lavement (j'allais dire "à l'avenant" mais tout de même... quelle #{@&! ). Constat d'échec urbanistique basé sur le remplacement des architectures paysannes locales spontanément sorties du sol natal, de la géologie locale, pour faire ces villages touchants de beauté qu'ont connus les plus âgées d'entre nous (au sortir de la Seconde Guerre). Pour métamorphoser cette douce France en ces villes cernées par des banlieues standardisées, abâtardies de pavillons et de barres d'HLM et dont le fruit social est la criminalité des "jeunes" ( ne pas dire voyous ! ça vous conduirait tout droit au gnouf sous les lazzis unanimes de tous les quarterons de gauche et de droite réunis dans un seul élan d'idéalisme affadi de mentalité de râtelage...! ). Pour faire ces cœurs de villes dépareillés, sans identité, aux trottoirs glissants de cacas de chien et de crachats de khat, de bétel et de Sauge divinatoire, fatales excrétions du ratage des nouveaux bâtisseurs…
L'urbanisme devrait devenir une affaire de projet national, voire européen. Des villes entières, des banlieues, des entrées de village devraient être redessinées par des architectes de génie (c'est-à-dire des hommes de l'art "modestes" et non de ces gros défécateurs d'architectures démentes, prétentieuses et vaines défiant nos cathédrales); des hommes de génie capables de s'effacer devant « l'héritage patrimonial » pour édifier des villes et villages en cohérence avec le passé urbanistique. Il y aurait là matière à résorber bien du chômage dans la reconstruction. Leur densification permettrait de dégager des ZNI à reconquérir au naturel. Et quelle entreprise collective enthousiasmante et propre à édifier une nouvelle jeunesse!
Par ailleurs, le samedi 3 septembre 2005, sur LCI (La Chaîne Info), dans l'émission "Ça se dispute", Eric Z. disait aussi: "On peut bétonner toute la France, on ne logera pas toute l'Afrique".
Quelles sont d'après vous les actions à mener en faveur du développement durable?
Réponse 15 modifiée:
Il rendrait service à l'Humanité celui qui expliquerait que "développement durable" ne consiste pas à déclamer des projets de bétonnage sans fin avec une plume verte plantée au trou-de-balle!
Quelles sont d'après vous les actions à mener dans le domaine de l'aménagement du territoire?
Réponse 16 modifiée:
La réponse R14 contient aussi des propositions dans ce sens.
La surface d'une petite commune étant parfois faible, un Maire débordant d'ambitions napoléoniennes ne saurait y faire grand mal à l'échelle départementale même en saccageant de fond en comble son village… Cependant, concernant nos petits villages du Val d'Ysieux, le site classé "Loi 2 mai 1930" serait irrémédiablement entamé. Et le moindre maire pharaonique pourrait, dans un délire mégalomaniaque digne du stade final d'une chaude syphilis, ravager son village par ses billevesées humanitaires et dévaloriser l'ensemble ! Il appartient donc aux maires pondérés de tenir les brides aux étalons déchaînés… L'équipe actuelle ( Madame Ginette Tétard ) a pris le parti de défendre l'espace naturel mais se heurte à l'ambition d'entrepreneurs arrogants, les uns gigantesques et nonchalants, les autres minuscules mais d'autant plus sournois et teigneux qu'ils sont des acariens. Notre souhait c'est que le SDRIF prenne en compte les zones protégées par différents statuts et les "sacralise", les rendant intouchables, même par les ministres de l'industrie à la petite semaine s'agitant d'un hélicoptère à hurler comme des déments: «Ici, zone artisanale ! Là, zone industrielle ! Ici bas: pavillonnaire ! Là-dessous: barres d'immeubles et tours gigantesques giclant vers le ciel et perforant des cumulo-nimbus rebondis ! Ça y est, pilote; je bande !».
Les Associations de Protection de la Nature devraient être organiquement intégrées aux équipes de rédaction des PLU et autres plans intercommunaux.
3ème Thème Développement économique /Emploi /Formation
Quelles sont d'après vous les actions à mener en faveur du développement économique?
Réponse 17 modifiée:
Contrairement à ce qu'affirmait le projet de Constitution européenne repoussé le 29 mai 2005, l'Homme est détenteur non du "droit de travailler" (ce privilège étant un droit reconnu à l'anachronique noblesse depuis 1789), mais du "droit au travail".
Donc,
-1. tout citoyen doit pouvoir exercer un métier plaisant, non dégradant et compatible avec la préservation durable de la biosphère.
-2. S'il vient à en manquer, la République doit l'aider à survivre et faire vivre sa famille.
-3. Mais le citoyen assisté devient ipso-facto débiteur envers la République et, en échange de l'aide collective, il doit fournir:
3.1: un effort de recherche et de reclassement;
3.2: un travail d'intérêt collectif à temps partiel.
Une Constitution européenne qui ne serait pas un torchon post-monarchiste devrait reconnaître le "droit au travail" tel que défini ci-dessus. Le SDRIF, de son côté, doit définir une (très longue) liste des tâches d'intérêt collectif à réaliser au service de la Région, en tenant compte de la nécessité de ne pas porter préjudice aux entreprises du "marché". Ceci dit, l'Europe devrait reconnaître non seulement l'activité d'une "marché de concurrence libre et non faussée" (Tu parles, Charles: la "mare aux crocodiles"! La course aux dumpings les plus effrontés! Dansez, les cabris!...)(1-1)↓, mais la légitimité d'un secteur réservé à l'entreprise publique nationalisée et d'un secteur d'activités" d'intérêt collectif" qu'on pourrait nommer aussi bien SNC ou SIC (Service National du Chômage ou Service International du Chômage) ou encore "Ateliers Internationaux". Le temps n'est plus où un Marie pouvait mettre en négatif les idées d'un Louis Blanc pour en montrer l'inepsie prétendue: l'ordinateur permet aujourd'hui de recenser les chômeurs et de les mettre en adéquation avec « l'innombrabilité » des tâches d'intérêt collectif, non dévolues au "marché" pour des raisons budgétaires évidentes. Il semble que l'ANPE ne soit pas totalement efficace actuellement pour réaliser la peréquation emplois-recherches; mais il est vrai que le chômeur est une personne fragile qui ne peut être déplacée comme un pion sur l'échiquier national, voire européen, aux opportunités des créations d'emploi du "marché". Le maintien ou l'existence d'un secteur d'activité nationalisé et d'un secteur de SNC rendrait plus réaliste le replacement des chômeurs et plus efficace le travail des ANPE.
Quelles sont d'après vous les actions à mener en faveur de l'emploi?
Réponse 17 modifiée:
Intégrer dans les études des jeunes, de la troisième à la terminale, de stages en milieu professionnel ne nous choque pas. Cette pratique devrait être rendue obligatoire pendant les vacances scolaires (2 ou 3 semaines ou 4, avec volontariat) avec, en plus, depuis la sixième, une présentation cinématographique de toutes les professions susceptibles d'intéresser les enfants et les adolescents, avec exposé des conditions de carrière et des débouchés.
Et militer pour l'instauration du SNC défini ci-dessus par SOS-Val d'Ysieux... et d'autres qui en parlent quand les banlieues brûlent mais s'endorment dessus quand l'incendie est circonscrit!
Quelles sont d'après vous les actions à mener en matière de formation professionnelle?
Réponse 18 modifiée:
Instaurer l'obligation, pour les entreprises, de stages de formation, tant pour les jeunes que pour les chômeurs paraît souhaitable mais utopique. Cependant, la négociation pourrait au moins être tentée, au besoin secteur par secteur, par la Région. Une loi autoritaire semble nécessaire, tant la rareté de ces stages paraît être de règle... Et tant les stages consistent à faire balayer et vider les pots de chambre aux jeunes stagiaires…
Réponse 19 modifiée: Réintroduire les travaux manuels dans les collèges et lycées pour redonner le goût de ces activités à la jeunesse (menuiserie, mécanique, reliure, couture, travaux d'entretien éducatifs et contrôlés pour le PNR des Trois-Forêts(1-2)↓, ramassage des doryphores, effaçage des tags, collectes de clopes avec recyclage du chite résiduel, etc...).
4ème ThèmeLogement /Habitat /Urbanisme /Social
Quelles sont d'après vous les actions à mener en matière de logement et d'habitat (social, privé, accession à la propriété, logements étudiants...)
Réponse 20 modifiée:
L'aménagement de maisons rurales traditionnelles des villages devrait être encouragée: pour un logement rapide de familles peu fortunées; pour la conservation du style d'architecture rurale; pour éviter la transformation des bordures en "banlieues".
La réponse R14 traitait aussi ce sujet.
Quelles sont d'après vous les actions à mener en matière d'urbanisme
(meilleure maîtrise du développement des villes, développement des communes rurales, etc) ?
Réponse 21 modifiée:
Les réponses R6-R14 traitaient aussi ce sujet. Mais malheureusement, nous ne trouvons pas de solution sauf, si les finances du pays le permettent, la location d'un goulag (désormais délaissé) chez Monsieur Poutine pour y mettre tous les architectes ayant un jour chié une "tour du Maine" au milieu de l'Haussmannien de Caillebotte ou déféqué du bêton en face d'une cathédrale, voire de la plus petite église romane des Charentes... Sans oublier d'y déposer, bien sûr, les maires et autres malfaiteurs en col blanc s'en étant rendus complices et qui "vont avec". Bien entendu, tout ce joli monde sera traité de la façon la plus humanitaire qui soit… Et moyennant quatre journées de concassage de cailloux sur la route de la Kolima, trois jours de repos pour la chasse, la pêche et la messe… Bottes fourrées, bien sûr et l'élégante chapka de zibeline… qui fait rêver !
Quelles sont d'après vous les actions à mener en matière sociale?
Réponse 22 modifiée:
Sans tapages électoralistes, défendre les acquis sociaux des citoyens et tenter, par des moyens éducatifs, de lutter contre la mentalité d'assistanat sans perdre de vue la règle 2 du droit au travail telle que définie ci-dessus. Niveau SDRIF: cette enquête, basée sur le télétravail, l'emploi et la formation montre assez que la résorption du chômage doit être intégré dans les soucis des concepteurs du SDRIF. La réponse R14 disait: "Le SDRIF, de son côté, doit définir une (très longue) liste des tâches d'intérêt collectif à réaliser au service de la Région, en tenant compte de la nécessité de ne pas porter préjudice aux entreprises du "marché".
Autres remarques ou suggestions générales par rapport au projet de révision du SDRIF
Réponse 23 modifiée:
Le remaniement du SDRIF consistera-t-il en un constat d'extension irrésistible de Paris en un Calcutta-sur-Seine? On peut le craindre; et les concepteurs penseront -ils au devenir de leur chère descendance?... On le souhaite. Mais sans une mobilisation des parents amoureux de la nature et de leurs enfants, nos chers descendants, on peut craindre qu'ils ne soient, une fois de plus, envahis par l'ivresse des grandeurs pharaoniennes que confèrent le Pouvoir officiel.
Notes section 1: ( Sauter les notes de section 1 )
1-1.-↑ L’euroscepticisme du général de Gaulle : « Je crois qu’il y a, dès lors que nous ne nous battons plus entre Européens occidentaux, dès lors qu’il n’y a plus de rivalité immédiate, et qu’il n’y a pas de guerre, ni même de guerre imaginable, entre la France et l’Allemagne, entre la France et l’Italie, et même, bien entendu, un jour, entre la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre... et bien il est absolument normal que s’établisse entre ces pays occidentaux une solidarité. C’est cela l’Europe ! Et je crois que cette solidarité doit être organisée : il s’agit de savoir comment et sous quelle forme. Alors, il faut prendre les chose comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. » (Source :www.monde-diplomatique.fr)
— Entretien télévisé, 14 décembre 1965. Extrait vidéo - Institut national de l’audiovisuel
— Bel article du Monde Diplomatique: discours de Charles de Gaulle
1-2.-↑ NB d'SOS-VY: PNR des Trois-Forêts*: nous utiliserons le plus souvent cette expression par souci d'abréviation de "Parc Naturel Régional Oise-Pays de France", nom officiel un peu... oi
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"Où sont-ils donc, tous ces pays, dont on nous parle, dans les chansons... "
Pour sortir de sa misère,”
après des années d'activités alimentaires et d'études aux Arts & Métiers, il partait conquérir l'Argentine, le Brésil...
Perclus de fièvre jaune et de vieillesse, après avoir couru le monde, il débarquait un jour en gare de Pierrefitte, au milieu des champs de pivoines et de poiriers... Il reconstruisait, dans la Sente Verte, un hôpital en bois démontable des surplus canadiens de 14/18; c'était en 1920 et il commençait de payer son terrain "à tempérament"... pendant des années. J'ai retrouvé le petit carnet des paiements laborieux, mois par mois, à l'Agence de la Gare, au grenier de ma mère: Ernest était mon grand-père.
Dans la bâtisse en planches,
entre les deux guerres, je suis né quand s'étalaient, au travers des pivoines écrasées et des poiriers coupés, les bicoques pauvrissimes des ouvriers de Saint-Denis: quatre murs de parpaings noirs de mâchefer, souvent non crépis, et sur la porte: "Samsufi" !
Alors, pour respirer, mes parents ont jeté leur dévolu sur un vieux village du Pays de France, blotti doucement au pied d'une église du Moyen-Âge, encerclé de champs et de vallons boisés... Non! Pas la Goussainville "moderne", mais le Vieux Village, au bout des pistes de Roissy-CDG... !
N'ayant hérité que d'une masure
frappée d'éviction, j'ai donc choisi un hameau qui, découvert depuis les hauteurs du Bois à l'Anglais, paraissait un coin de tendresse dans la verdure d'un vallon que j'ai plus tard nommé "Val d'Ysieux". Qu'il était bon, réparant ma maison, de prendre par la main mes bambins et de les conduire, par le Chemin d'Août, cueillir le brin de muguet au Bois de Jagny. Travailler dix-mille heures à rebâtir un nid pour mes oisillons, c'était dur, c'était cher! Oh, que c'était cher et dur ! Mais comme le pré Hue était joli... Et puis voilà, les oisillons sont partis... et pour marcher, pour sauver un peu de santé, je n'ai plus dès lors aucun chemin pour cheminer, aucun espace pour respirer: on m'a volé ma liberté!
Alors mes fils ont cherché, vers le Nord, dans le pays de Thelle et dans le Vexin... L'un d'eux a trouvé, dans un village échappé des autoroutes, une vieille petite masure à restaurer, dans la paix, la beauté et la liberté. Mais il ne l'a pas achetée! On la lui a soufflée sous le nez! Le petit-fils d'un habitant de Rouen, dont le fils ayant habité Mantes... la-Jolie avait deux fils qui, dans leur cour de banlieue, dans la cour de récré en avaient vu et subi de toutes sortes et qui cherchaient à se ressourcer...
Vous qui avez choisi d'habiter le Plessis-des-Vallées,
pourquoi n'avez-vous pas plutôt opté pour la proximité du lycée, du médecin, des commerçants, de la gare, de la grand ville? Pourquoi allez-vous laisser urbaniser ce site qui est votre choix, votre joie de vivre, votre vraie richesse et que, désormais, après un tiers de siècle de démarches et combats, une poignée d'écologistes militants vous ont fait classer, protéger par la loi du 2 mai 1930 sur les paysages? Pourquoi finiriez-vous d'aliéner votre liberté d'admirer, de parcourir, de respirer le dernier paysage de France à huit kilomètre au bout des pistes de l'Airbus gigantesque?
Depuis six ans, vous avez eu la chance d'avoir une municipalité (Ginette Tétard) qui a défendu avec pugnacité ce qui fait la valeur de votre patrimoine et la douceur de votre séjour dans ce bouquet de verdure ! Cette municipalité attaquée de tous côtés par la hargne des bétonneurs, mais dirigée par une femme admirable et vénérable, qui a tenu en respect la concupiscence des goinfres qui ne songent qu'à dévorer les dernières richesses naturelles de notre planète exsangue pour bâtir ces fortunes qu'ils n'emportent jamais au paradis: qu'allez-vous en faire? Encore du bêton(1)?
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J'ai voulu présenter un livre remarquable d'un homme cultivé qui a été Maire d'un village important du Val d'Ysieux: ci-dessous, le résumé et la table des matières qui permettent de juger de l'importance de cette œuvre pour notre région. C.Jodon
Paul LASSUS: HARMONIE & RÈGLE URBAINE
Harmonie et règle urbaine
Paul Lassus nous propose une vision de l'urbanisme…
réglementaire à la fois cohérente et étonnamment variée, au long d'une multitude d'analyses, d'idées, d'éclairages concrets et surprenants, à la recherche de l'harmonie. Le livre analyse les causes historiques, philosophiques, physiologiques, religieuses des problèmes que pose aujourd'hui l'urbanisme réglementaire.
Il propose de faire des règlements urbains fondés sur la réalité du lieu, de son histoire, de ses animaux, de ses plantes, de ses couleurs, de ses formes, de ses odeurs, des hommes qui l'ont habité, qui l'ont aimé, rêvé, transformé. En bref, de faire parler le génie du lieu, celui que chacun peut comprendre, souvent de manière intuitive. Le livre culmine avec l'étude minutieuse du Mont-Saint-Michel et de son développement urbain potentiel, qui démontre lumineusement l'originalité et l'intérêt des thèses de Paul Lassus. Celles-ci ne devraient pas manquer de soulever des polémiques, tant elles se situent à contre-courant des opinions et des pratiques actuelles et de la langue de bois dont elles s'accompagnent. Avocat international au barreau de Paris, ancien maire d'une commune de la région parisienne, Paul LASSUS a dirigé un bureau d'urbanisme. Passionné d'architecture, d'environnement, d'histoire et... d'ornithologie, il a étudié une douzaine de langues et combine ses activités avec son amour du terroir en exploitant avec ses frères le vignoble familial de Gascogne. Son livre devrait intéresser les hommes politiques, les étudiants, les citoyens, les professionnels qui veulent comprendre pour agir.
Préface de Pierre PELLEGRINO, directeur de la collection
Cet ouvrage ressort d'une intention critique qui entend corriger le réel et non pas se contenter de le décrire ou l'expliquer. Il procède de l'affirmation d'une doctrine en matière urbaine qui veut faire adhérer le lecteur à ses buts. Cette préface veut donc faire comprendre au lecteur pourquoi une collection qui entend publier des ouvrages scientifiques sur les formes a voulu présenter un tel ouvrage.
L'ouvrage mérite d'être publié, non seulement parce qu'il est fort bien écrit et plaisant à lire, non seulement parce que le lecteur y trouvera maintes informations précieuses sur la législation française en matière urbaine, commentées et critiquées par l'auteur, mais parce que, jusque dans la polémique, il permet d'engager de façon forte une discussion que nous entendons tenir.
Cette discussion est celle de l'opposition entre la pensée juridique et la pensée architecturale ou de leur articulation, et de l'adéquation ou de l'inadéquation des formes juridiques aux formes artistiques.
Certains l'affirment, condition de possibilité d'un urbanisme, ou but de toute démarche planificatrice, en matière de construction, voulant dire le mieux le droit aboutit au pire.
Paul Lassus lui-même, et à juste titre, oppose pensée juridique et pensée artistique. La première ne peut que s'édifier sur un état de fait, juger du bien et du mal comme admis par la doxa contemporaine, et non pas rechercher ou imposer un systèm
On ne peut pas servir une société et vouloir faire appliquer les règles d'une autre, pas plus qu'appliquer à la seconde celles de la première. Le problème politique c'est comment le multiple arrive à faire un, le juridique c'est comment la multitude peut s'escompter comme plusieurs, et l'unique, l'individu, ne pas être confondu avec le multiple, la société ou l'État.
De nos jours, la juridisation de la société fait oublier que toute norme est contestable, toute loi modifiable, toute constitution renouvelable. Comme le rappelle Paul Lassus, le juge ne peut se substituer au parlement, faire loi de ses jugements; bien que... la jurisprudence est parfois bien imprudente, allant au-delà du bien admis pour cerner un mal pas encore bien vu. Ainsi, pour imposer l'harmonie, va-t-on exclure ce qui est dissonant, augmentant par là même la discorde?
Le problème est, comment laisser à l'art le droit de ne pas suivre la règle, tout en faisant modèle, et comment imposer au droit de suivre l'exception, sans en faire une règle produisant des objets monotones et sans particularité? Changeant quelque trait d'un objet, on peut le concevoir toujours sous une même classe; changeant un trait d'un modèle, on en fait un trait d'un autre modèle(3-1)↓ .
Pour la pensée artistique, l'universel peut être unique. Une seule Joconde est la Joconde de Léonard; elle est unique et pourtant universelle, portant en elle les traits qui font règle et modèle tout à la fois, pour la peinture du portrait, allant au-delà de la bonne figure, pour déformer la forme, androgyne, chimère et perfection.
L'art classique recherchait l'équilibre à travers la symétrie et l'harmonie dans les proportions. L'art contemporain recherche la dysharmonie dans la fragmentation de l'objet et le déséquilibre dynamique dans la répartition des poids de l'œuvre. Le droit demande d'être conforme, l'art contemporain répond à la commande par le difforme, ou ce qui n'a forme que hors du conforme, dans l'exception qui produit la règle.
L'art ne reflète pas purement et simplement la société dans laquelle une esthétique est produite, aimée, défendue ou combattue; ou alors les modernes se sont trompés, en produisant des dysharmonies ils n'ont fait que reproduire la société à laquelle ils voulaient échapper." Le problème est donc celui du rapport entre art et société. Que ce soit dans le raffinement gothique ou classique, ou dans la tension baroque ou déconstructive, l'art crée, va au -delà de l'existant, cherche à dépasser la monotonie du déjà vu et l'affadissement des émotions dans les habitudes. La société, elle, se protège par des lois, formalisées et détaillées dans un discours sur le prescrit et l'interdit reproducteur de l'état social existant. Mais les sociétés changent et des mutations déplacent plus ou moins subrepticement les formes sociales admises.
Forme d'organisation sociale, la tradition se basait sur une solidarité du semblable au semblable. En ce sens elle s'opposait à la loi parce que le droit du plus fort n'y était que circonstanciel, limité dans le temps et dans l'espace, comme un événement, contestable et contesté autant qu'imposé et envié, plutôt que le droit d'exclure un objet défendu (d'où la défense n'est pas tellement l'interdit, mais bien, pour la meilleure,l' attaque).
Autre forme d'organisation sociale, la division du travail moderne a voulu baser les rapports entre individus et sur un contrat où les différences devaient s'inscrire dans une complémentarité fonctionnelle(3-2)↓). Le contrat est censé délimiter les rapports entre protagonistes; de fait il signe la dominance du fort sur le faible. L'harmonie en ce sens est l'acceptation par le faible de sa discrimination sociale.
Le grand art, l'art sacré(3-3)↓, a pourtant jusqu'ici été créé dans des sociétés où dominait la commande du prince, sa recherche d'exception et de maîtrise de l'exceptionnel, manifestant son pouvoir et sa grandeur.
Il y aurait donc un problème de l'art dans la démocratie? La plénitude de l'État entraîne-t -elle la mort de l'art(3-4)↓? Il est vrai qu'affirmer le commun dans l'exceptionnel est un paradoxe.
Avec l'époque moderne trois attitudes se sont dégagées dans les tendances artistiques face à l'industrialisation des produits du travail humain(3-5)↓. La première fut de prendre les outils machiniques de la modernité industrieuse pour en faire des instruments nouveaux de la tradition artisanale. La seconde était de proposer des prototypes ressortant de la tradition pour en faire les modèles de la production en série, où la bonne forme devait entraîner le bonheur. La troisième était de refuser tout compromis avec la série industrielle et s'opposer à la société industrieuse jusque dans ses fondements, et initier un retour à la nature organique. En fait l'art contemporain s'est abîmé dans la reproduction du multiple, est devenu le pur produit de l'industrie dans un système cyclique où la mode impose ses valeurs.
L'unique a donc un problème avec son double. Il est vrai que le problème du paysage c'est aussi, et peut-être d'abord, celui de la composition; l'unique ne suffit, il s'inscrit et se compose dans le multiple pour faire du contexte un co-texte. Le problème est alors de comprendre comment l'objet composé se départit de l'objet juxtaposé(3-6)↓, comment la composition d'ensemble naît de la répétition d'unités singulières, comment le sens de la phrase ne se réduit pas au sens des mots qui s'y juxtaposent, comment, pour laisser place au sens du texte qu'elles composent, les articulations plus larges réduisent ou annulent le sens des unités sémiotiques plus restreintes.
Les grands palaces de Montreux de la fin du XIXe siècle ont des façades composées avec les mêmes éléments d'architecture que les bâtiments de rapport des faubourgs genevois ou parisiens de l'époque. Ils exposent cependant une réinterprétation néo-classique de ce que peut être un ensemble architectural, entre l'unique et la série, dans un lieu d'exception, au bord d'un lac. Articulé à l'opposition entre l'un et le multiple, il s'agit d'un jeu sur le même et l'autre, où l'individualisable est un moyen terme repérable par pièces de grandeurs distinctes, entre l'unique, affiché au centre de la façade donnée à voir, et le monotone, sérié et bien aligné.
La loi est la même pour tous et pourtant certains trouvent à s'y distinguer(3-7)↓ (1) alors que d'autres s'y fondent sans se faire remarquer.
L'harmonie peut être faite d'exceptions, autant que de répétitions du semblable. L'ouvrage de Paul Lassus apporte une contribution non négligeable à la discussion; il le fait d'une façon très documentée et précise, avec un jugement personnel très marqué, à propos de l'urbanisation des paysages contemporains; il mérite d'être lu. En ce qui me concerne, je manifeste ainsi mon espoir que, tous deux, l'architecte et le juge admettent que, dans ses déviances, l'art contemporain est un moteur de culture, générale mais pas banale.
Pierre PELLEGRINO, directeur de la collection
Notes section 3: ( Sauter les notes de section 3 )
3-1.-↑ G. Genette, L'œuvre d'art, immanence et transcendance, Seuil, Paris, 1994.
3-2.-↑ E. Durkheim, De la division du travail social, rééd. PUF, Paris, 1978.
3-3.-↑ A. Levy, Les machines à faire croire, Anthropos, Paris, 2001.
3-4.-↑ G.w.F. Hegel, Esthétique, 1835, Trad. fr. Flammarion, Paris 1979.
3-5.-↑ P. Francastel, Art et technique aux XIX" et xX" siècles, Minuit, Paris, 1956.
3-6.-↑ L.l. Prieto, Saggi di semiotica, Pratice Editrice, Parma, 1989.
3-7.-↑ P. Bourdieu, La distinction, Minuit, Paris, 1979.
Paul LASSUS: HARMONIE & RÈGLE URBAINE
TABLE DES MATIÈRES
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Le Marcheur des Taillis.
Ce jour-là, il était parti par les chemins des bois et des champs; ceux qui sont goudronnés; ceux qui sont macadamisés; ceux qui sont encore pavés de grès; ceux qui sont envahis par la végétation. Ceux qu'il faut redécouvrir dans un buisson de prunier épineux blanc comme neige d'avril. Ceux qui disparaissent dans les senteurs d'églantine. Il aimait réinventer ces cheminements oubliés, fossiles des moeurs antiques. Quand il s'en allait dans la fraîcheur d'un matin printanier pour faire de ces découvertes, il se disait qu'il partait marier la nature. Sa mariée l'attendait dans ses voiles de cerisiers et les effluves des aubépines en fleur, toute pucelle et juvénile.
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LES MANGEUX d'TERRE
Gaston Couté, né à Beaugency le 23 septembre 1880,
mort à Paris le 28 juin 1911
C'est un poète libertaire et chansonnier français
Je r'pass' tous les ans quasiment
Dans les mêm's parages,
Et tous les ans j'trouv' du chang'ment
De d'ssus mon passage ;
A tous les coups c'est pas l'mêm' chien
Qui gueule à mes chausses ;
Et pis voyons, si je m'souviens,
Voyons dans c'coin d'Beauce.
(Extrait)
Gaston Couté
Un extrait plus long colonne de gauche; et un éditeur...
et…
— Biographie de Gaston Couté dans Wikipedia
et…
— "La Marseillaise de G.Couté chantée par Gérard Pierron"
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Départementale 922: "Excursion sur le chemin des Lisières"
11 mars 2009
Et pour en savoir encore plus, voici quelques liens à cliquer. Pour revenir dans cette page, il vous suffira de cliquer la flèche de retour bleue en haut à gauche.
— "Corridors écologiques" par les Parcs Nationaux
— Amusant site du Gouvernement du Québec
— Espaces Naturels n°14: bon article
— Rapport de stage réalisé par Vincent GIRAULT
Vous revenez ici soit en cliquant la flèche "Gauche" en haut à gauche de l'écran, soit en cliquant la note "retour…" adhoc affichée sous la partie "Photos" concernée.
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Le retour se fera ici, vers la conclusion du voyage.
Notes section 7: ( Sauter les notes de section 7 )
7-1.-↑ Jacques Chirac
7-2.-↑ palplanche (n.f.) poutrelle métallique que l'on emboîte avec d'autres pour former une cloison étanche.
— Voir une image, cliquez ici
7-3.-↑ ballast (n.m.) ensemble des pierres concassées servant de support aux traverses d'une voie ferrée.
7-4.-↑ Tristes Cires; le Grand Charles Trenet, bien sûr.
7-5.-↑ Anschluss: La marche à la guerre (...) Le 12 mars 1938, les troupes hitlériennes envahissent l'Autriche.
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Le Chemin Bleu: c'est la floraison des Jacinthes, fin avril de chaque année... Depuis des siècles ou millénaires, c'était ainsi. Regardez-le bien: il est à huit kilomètres du bout des pistes de Roissy CDG. Aussi doit-il mourir. Il a déjà été ravagé (en partie), par une installation industrielle; aussi va-t-on "le finir" par une "déviation" de la RN17 au bord de laquelle fleuriront nouveaux lotissements ou pire... Et vous allez laisser faire ça! Bientôt, ces paysages-là, vous paierez très cher pour aller les voir, furtivement, au loin. Et vos enfants, au milieu d'un nouveau Villiers-le-Bel qui aura piétiné tout ça: heureux ?
Zoomez l'image: Placez l'image en haut, à gauche de votre écran (par l'ascenceur, à droite) et survolez-la avec la "souris"; elle est "zoomée". Après une seconde, elle affiche sa légende qui s'efface quelques instants après. Ensuite, bougez-la avec les flèches.
Toucher F11 (bascule) peut améliorer.
Mise à jour : 030711
Les Mangeux d'Terre
Je r'pass' tous les ans quasiment
Dans les mêm's parages,
Et tous les ans j'trouv' du chang'ment
De d'ssus mon passage ;
A tous les coups c'est pas l'mêm' chien
Qui gueule à mes chausses ;
Et pis voyons, si je m'souviens,
Voyons dans c'coin d'Beauce.
Y avait dans l'temps un bieau grand ch'min
- Cheminot, cheminot, chemine ! -
A c't'heur' n'est pas pus grand qu'ma main...
Par où donc que j'chemin'rai d'main?
En Beauc' vous les connaissez pas ?
Pour que ren n'se parde,
Mang'rint on n'sait quoué ces gas-là,
l's mang'rint d'la marde !
Le ch'min c'était, à leu' jugé
D'la bonn' terr' pardue :
A chaqu' labour i's l'ont mangé
D'un sillon d'charrue...
Z'ont groussi leu's arpents goulus
D'un peu d'gléb' tout' neuve ;
Mais l'pauv' chemin en est d'venu
Minc' comme eun' couleuve.
Et moué qu'avais qu'li sous les cieux
Pour poser guibolle !...
L'chemin à tout l'mond', nom de Guieu !
C'est mon bien qu'on m'vole !...
Z'ont semé du blé su l'terrain
Qu'i's r'tir'nt à ma route ;
Mais si j'leu's en d'mande un bout d'pain,
l's m'envoy'nt fair' foute !
Et c'est p't-êt' ben pour ça que j'voués,
A m'sur' que c'blé monte,
Les épis baisser l'nez d'vant moué
Comm' s'i's avaient honte !...
O mon bieau p'tit ch'min gris et blanc
Su' l'dos d'qui que j'passe !
J'veux pus qu'on t'serr' comm' ça les flancs,
Car moué, j'veux d'l'espace !
Extrait...
Y avait dans l'temps un bieau grand ch'min,
- Cheminot, cheminot, chemine ! -
A c't'heur' n'est pas pus grand qu'ma main...
J'pourrais bien l'élargir, demain !
Gaston Couté
·•·
Vous pouvez vous procurer les 5 volumes des oeuvres complètes de Gaston Couté - sous le titre : La chanson d'un gâs qu'a mal tourné - Poésies de Gaston Couté - Œuvres Complètes
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Pour la somme de 8.50 Euros par volume
"...Un poète paysan dont le renom grandira tout d'un coup, un jour quelconque dans l'avenir " (Mac Orlan)
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L'autoroute
"La Tueuse de Lisières"
Promenade au Chemin des Lisières
Cliquez ici pour aller à l'article principal avec mode opératoire dans le Géoportail
ou bien
— Allez directement à la description du "Chemin des Lisières" si vous avez déjà compris la règle eu Jeu…
Région de Mareuil-sur-Ourcq
Environs de Mareuil-sur-Ourcq: le Clignon à Montigny l'Allier.
Mareuil baigne dans un écrin d'eau et de verdure; la rive gauche de l'Ourcq est couverte de bocages et de forêts. Les plateaux portent de grandes cultures. Ici, (Pont de la cote 62, Lg:03°04'36"E; Lat:49°06'54"N), le Clignon coule dans un lit recalibré entre deux berges vertes et basses qui n'opposent pas de grande résistance au passage du gibier. Il est riche en gros poissons (Chevesnes?). La diversité biologique est sans doute encore proche de ce qu'elle a pu être au XIXème siècle. L'urbanisation est modérée.
Le Clignon comporte deux bras: d'abord le Grand Fossé, ruisseau qui serpente en fond de vallée dans les roseaux et se jette dans la rivière Ourcq au SE de Neufchelles: un paradis pour la vie sauvage; et le Canal de Dérivation du Clignon, visible sur ces deux photos ci-dessus, diverticule du grand Canal de l'Ourcq, du Nord de Neufchelles à Montigny-l'Allier.
Si la traversée de la faune dans la partie "naturelle" de l'ouvrage est possible, jugez de la difficulté, pour un animal descendu dans l'eau, de gravir une berge de palplanches. Donc, les canaux peuvent être une gêne au déplacement de la faune: ici Nord/Sud, et Est/Ouest pour le grand Canal de l'Ourcq. S'y ajoutent une voie de chemin de fer et deux routes, une sur chaque rive. Ainsi l'aide au déplacement des hommes a-t-elle progressivement interdit les périgrinations du gibier.
Palplanches posées contre une berge du Clignon; autres façons de faire: maçonnerie, bétonnage, fascines...
Détail d'une palplanche.
Retour facultatif à l'article principal; seulement pour ceux qui viennent de la "note palplanche"
Les autres continuent ci-dessous la visite des alentours de Mareuil-sur-Ourcq…"
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Montigny-l'Allier est un petit village de rive droite du Clignon, à côté de Mareuil. Toute cette vallée comporte un fond de marais humide où les peupleraies, les roselières constituent un refuge intense de vie sauvage et une voie de cheminement facile et protectrice.
Les roseaux Phramites sont actuellement utilisés dans des stations collectives ou individuelles pour l'action purificatrice de leurs racines exercée sur l'eau polluée. Le marais constitue ainsi non seulement une utile zone d'expansion des crues, protectrice de l'aval; mais aussi, outre l'agrément de la chasse ou de la randonnée, un épurateur intense de l'eau polluée par l'homme et ses activités.
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Région de Thury-en-Valois
Sur le Nord du CD922, entre Mareuil et Betz, se trouve un gracieux village: Thury-en-Valois (500hb). Coïncidence agréable, c'est le pays des turions* amateurs de terres sablonneuses. Au milieu d'une immense clairière taillée dans la lisière sud de la Forêt de Retz (Villers-Cotterêts) à laquelle il est relié par le Buisson de Walligny, les immenses champs cultivés qui l'entourent constituent autant d'espace que la faune peut emprunter du Nord au Sud sans même s'apercevoir qu'elle traverse le CD922... Un coin de liberté, ratissé amoureusement par des cultivateurs qui en font un beau jardin "à la Française", c'est un espace où il fait bon respirer, sac au dos...
En Valois ? Et c'est quoi le Valois ?
Extrait de la brochure "Le Pays de Valois" de la Communauté de communes du Pays de Valois:
« Les défrichements anciens laissèrent (...) subsister de vastes futaies, qui sont en grande partie l'oeuvre des hommes. Préservées comme réserves de bois et terrains de chasse, elles sont toujours exploitées et sont devenues des lieux de loisirs. Entre ces forêts s’étendent de vastes champs consacrés à l’agriculture industrielle. Les plateaux sont le domaine du blé, du maïs, du colza, des betteraves mais aussi des petits pois ou des vergers. Entre champs et forêts, le plateau du Valois est creusé de vallées, le long desquelles se trouvent des zones de marais et de végétation spécifique. (...)
Le Valois peut être fier de son passé : il est bien "ce vieux pays où, pendant plus de mille ans, a battu le cœur de la France" (Gérard de Nerval). Le Valois, habité dès la Préhistoire, est largement défriché au cours de l’époque gallo-romaine. Au milieu des champs et des forêts, théâtre, thermes et temple, vestiges de cette époque, subsistent à Champlieu, le long de la “chaussée Brunehaut”, qui reliait Senlis à Soissons (visite libre, rens. Mairie d’Orrouy : 03 44 88 60 40). (...)
Le pays de Valois et ses nombreux bois communaux ou privés jouxte trois célèbres forêts domaniales. (...)
Entre ces forêts s’étendent de vastes champs consacrés à l’agriculture industrielle. (...)
De nombreux agriculteurs vendent directement leurs légumes (... La Belle Étoile, pour ses asperges, Thury-en-Valois, 03 44 87 30 63 ...) » (...)
Communauté de communes du Pays de Valois
7, rue de la Couture; 60 440 Nanteuil-le-Haudouin
03 44 88 05 09 - Email : com.valois@wanadoo.fr
www.cc-pays-de-valois.fr
Cet organisme édite une belle brochure expliquant le Valois:
Cliquez ici pour charger la brochure sur le Valois
1.turion (n.m.): (agriculture;botanique); bourgeon ou jeune pousse souterraine de certaines plantes (asperges etc.).
Carte des corridors biologiques plausibles autour de la ferme de La Clergie près d'Antigny; au travers du CD922. On peut comparer avec la vue aérienne Geoportail en grossissant les parties intéressantes. La carte suggère que le passage des animaux, au travers du CD922, entre la Forêt de Retz (au Nord) et la vallée verdoyante de la Grivette (au Sud) ne pose pas de problème. On pourrait même dire que la disposition des bois Nord/Sud entre le Chêne l'Officier et La Clergie pourrait servir d'exemple spontané (ou concerté?) de corridor écologique.
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Région de Betz
À l'Ouest de Betz commence une longue ligne droite du CD922 qui file à Nanteuil-le-Haudoin au milieu d'une immense clairière taillée au Sud du Bois du Roi. À travers champ, pas de difficulté pour un animal qui traverse, tout au moins au cœur de la nuit. Mais nous le suivrons plus tard. Déroutons-nous vers Macquelines, petit village enfoui dans la verdure, derrière une propriété royale. C'est dans ses bois, à la "Baraque à Susset", que la Grivette prend sa source. C'est un ruisseau de l'ancien temps, qui bruit gentiment dans roselières et peupleraies au Sud du CD922, après sa traversée de Betz. Cette coulée de verdure met en relation le Bois du Roi, vers Ormoy-Villers, avec la Forêt de Retz. D'Est en Ouest, ce Bois du Roi constitue avec le Bois de Montlognon un "corridor écologique" de première importance puisque c'est la seule voie de Villers-Cotterêts aux forêts du Parc régional des Trois-Forêts (Oise-Pays de France). Ermenonville, Halatte, Chantilly. On verra plus loin comment ce passage est étranglé, à Montlognon, par la folie de vitesse qui étourdit les hommes !
Passage de la Grivette à Macquelines: elle est si petite, enfouie au fond de son fossé, qu'on ne la verrait pas sans ce pont. Hop! Un petit bond suffit au chevreuil pour la franchir.
Et comme il est doux, été comme hiver, de se rembucher dans les épicéas au travers des roseaux et des peupliers pour échapper aux chasseurs.
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Région de Boissy-Fresnoy - Peste ! Un peu plus il ensemençait le bitume ! En bas à droite, dans l'angle, c'est le CD922. Au moins, dans cette vaste plaine de clairière qui s'étale entre Betz et Nanteuil-le-Haudouin, pas la peine de sauter bien haut pour le p'tit faon à sa maman...
Au fond, Boissy-Fresnoy. Le survoler grâce au Geoportail est plein d'enseignement sur le devenir des villages traditionnels de France. Un p'tit coup d'hélicoptère, Madame ? Cliquez au milieu de l'onglet Géoportail: « Le tapis-volant de Mèdème est avancé !»
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Région de Nanteuil-le-Haudouin
Il existe entre Crépy-en-Valois et Senlis, au Sud de la route N324 qui les relie, une crête de colline allongée qui porte entre autre, à Montépilloy, les restes très diminués, du lieu où fut hébergée Jeanne d'Arc pour sa dernière nuit de liberté; elle se rendait à Compiègne et, le lendemain, fut capturée par les Bourguignons qui la vendirent aux Anglais. À l'est de ce village se trouve, près de Fresnoy-Le Luat, une grosse ferme typique du Valois, au nom significatif: La Montagne.
Un kilomètre à l'Ouest passe le TGV, au fond d'une profonde saignée qui tranche en deux ladite "montagne" (soit 154m à la borne de Beaulieu-le-Vieux et 162m au château d'eau de Rosières, contre 68m à la Ferme du Moulin de Baron, sur la Nonette; donc une "montagne" d'au plus 95 mètres). Quant au TGV, il est coté à 103m à Ducy (à sa sortie Nord de tranchée), et passe sous le "passage de faune" de Putinval qui est coté 133mètres; et sous le pont de La Montagne coté à 143,7m. La tranchée est donc profonde et large, constituant une coupure fatale à la faune qui pouvait jadis se déplacer Est/Ouest entre les forêts de Retz, d'Ermenonville et Halatte dans un site propice de cultures bocagères. Brimade à double sens: longée par de solides et hautes barrières grillagées qui sont parfois éventrées par la faune (sangliers? au Bois St-Laurent, par exemple) la voie peut être tristement mauvaise à l'homme épris de vitesse.
Intéressant: on observe des traces de passage sur le pont de Putinval et des zones de piétinement à ses extrémités. Espérons qu'elles signifient bien que des animaux acceptent gentiment ce point de passage obligé...
La carte ci-dessus cherche à faire comprendre comment la construction d'un réseau de voies à grande vitesse (autoroutes, routes 2 fois 2 voies, TGV) rayonnant en étoile à partir de Paris a divisé "l'hexagone" en "secteurs de cercle" dans lesquels la faune sauvage s'est trouvée enfermée, interdite de "changement de secteur", et de "brassage génétique" de ses populations. Or, tout le monde connaît les méfaits de la consanguinité dans les élevages; idem chez les sauvages de la forêt...
Pour achever ce paragraphe sur une note d'optimisme et d'espoir, je souhaite montrer, grâce au Géoportail de l'Institut Géographique National, une encourageante réalisation: un "vrai" passage de faune sauvage par-dessus le TGV, au Nord de Sainte Félicité (que traverse le CD922).
Belle réussite; merci à la SNCF et aux Chargés de Mission du PNR Oise - Pays de France qui sont très vigilant sur les corridors écologiques. Voir leur belle étude, disponible dans les mairies ou consultable à la Maison du Parc à Orry-la-Ville.
«Etude du corridor écologique "Massif de Chantilly / Forêt de Carnelle" »
par Franck Spinelli-Dhuicq,
Bénédicte Killian,
Cédric Louvet,
Sylvain Tourte
janvier 2005.
Si j'ai la patience, j'en scannerai une page pour vous mettre l'eau de l'écologisme à la bouche...
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Région d'Ermenonville. Peu d'images en ce moment; article en cours de construction. Ici, l'Est de Montaby; on devine St Sulpice et Loisy. Ci-dessous, l'Ouest de Montaby: libre corridor entre la forêt d'Ermenonville et le Bois St Laurent.
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Région de Saint-Witz. Pas d'image en ce moment; article en cours de construction. Ici, c'est de la Ficaire Fausse-Renoncule; hémicryptophyte printanière des buissons d'épine noire…
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Région de Fosses à Luzarches.
Examinons dans le détail la carte des passages Nord-Sud de la faune dans le cœur de Val d'Ysieux, entre les conurbations de Fosses - Marly - Saint-Witz - Survilliers à l'Est et Luzarches - Chaumontel à l'Ouest. Lorsque j'avais 40 ans, j'en connaissais dix; je les ai numérotés de 1 à 10 d'Est en Ouest. Qu'en reste-t-il 35 ans plus tard - en 2009?
Notez bien: pour plus de confort, vous pouvez charger la carte ci-dessus dans un écran supplémentaire de votre navigateur; par la combinaison de touches Ctrl + Tab, vous pourrez changer d'écran () ou par clic sur les onglets; une fois dans cette nouvelle carte, vous vous déplacez par les flèches et vous grossissez par Ctrl + (+); (le "plus" du pavé numérique).
Pour télécharger, cliquer ici.
- Corridor n°1: Forêt de Chantilly → Vallon des Noyers entre Fosses-Ville et Fosses-Village → CD922 → Bois des Fosses (ou Bois de Fosses). Terminé. Lorsque j'étais jeune vivait en ce vallon vert un ermite anarchiste, Élisée B., coiffeur écologiste, émule d'Ivan Illich et qui se déplaçait dans les bocages d'alentour en cariole tirée par un âne. Sa bicoque en bois, où il m'a jadis tondu, n'embarrassait pas la faune. Dans ce vallon sec qui coule vers l'Ysieux lors des gros orages, les Amis de la Terre ont acheté, pour préserver le corridor biologique, un des rares bois subsistant aussi près du CD922. Trop tard ! Une double muraille de béton s'est soudée aux deux Fosses de part et d'autre du CD, interdisant le cheminement sauvage vers le Sud. Lorsqu'il a vu ça, mesurant son impuissance à l'empêcher, le coiffeur écologiste est devenu nostalgique. Alors, il est mort. Je crois bien que le béton l'a tué quand la faune a cessé de traverser son pré...
- Corridor n°2: Forêt de Chantilly → CD922 → Le Marais de Bellefontaine → Le Bois à l'Anglais → Le Bois de Jagny → Le Bois de Châtenay et la Plaine de France. C'est l'un des deux "vrais" corridors subsistant entre Fosses et Luzarches. J'atteste que le 27 octobre 2008, à la nuit tombante, deux gros sangliers adultes ont débouché du Marais sur la route devant mon capot et se sont rembuchés vivement dans le taillis Nord de la route. Remarquez comme il est intelligent d'avoir maintenu une friche à cet endroit: elle sert d'entonnoir à la faune venant du nord pour la guider vers l'étroit passage entre un lotissement et une usine. Ayez la curiosité, grâce au Géoportail, de grossir au maximum la vue aérienne pour mesurer la largeur disponible pour cette traversée du CD922: environ cent mètres. C'est insuffisant: la spéculation foncière doit reculer ! L'explosion démographique doit freiner ! En attendant, je sollicite l'implantation de deux gros panneaux "Danger: corridor de faune" aux deux bouts du virage.
- Corridor n°3: Le Bois Lionnet, au Nord de Bellefontaine → CD922 → Une propriété privée → Le Marais de Bellefontaine → Le Bois à l'Anglais → Le Bois de Jagny
Le propriétaire privé s'est entouré de hautes grilles dissuasives pour la faune qui devrait en outre sauter les lisses de la DDE. Moindre mal: il avait des projets d'extension immobilière allant de l'hôtel de luxe à la porcherie industrielle qui ont motivé le procès que lui ont fait les Amis de la Terre et qu'ils ont gagné. Ce n'était pas de la haine: seulement l'amour de la biodiversité et de la faune sauvage. De toute façon, Monsieur X a gagné sur un point: la faune ne passe plus !
- Corridor n°4: Le Bois de la Garenne → Cimetière et lotissement du Terrier au Renard à Bellefontaine→ CD922 → Parc de la Maison de retraite de B. → Le Marais de Bellefontaine → Le Bois à l'Anglais → Les bois et espaces ouverts du Sud du Val d'Ysieux
Il y a longtemps que ce passage a été fermé; je l'évoque parce que, moyennant entente avec des privés, il pourrait faire l'objet d'un corridor biologique dans l'avenir. A préserver: cet avenir-la.
- Corridor n°5: Bois limpitrophes de la forêt de Chantilly → Bois du Fer à Cheval, de la Garenne→ Bois des Brillants → CD922 → Propiété privée: Parc du Moulin du Plessis → Gros obstacle du Golf de Bellefontaine, tout au moins le jour → Bois de Jagny et ensemble des Bois du Sud Val d'Ysieux.
Je certifie avoir été contraint de m'arrêter, le 27 novembre 1996, en compagnie de plusieurs automobilistes sur le CD922, entre le Bois des Brillants et le parc du Moulin du Plessis, pour laisser passer un chevreuil (Nord/Sud). Ce passage est donc effectif, mais il est soumis à la bonne volonté des propriétaires "traversés". A négocier, à longue échéance, si l'urbanisation ne pourrit pas ces terrains.
- Corridor n°6: Pelouses sèches de la corniche Nord du Val d'Ysieux → Pépinière (obstacle récent) → Serres et cultures maraîchères → Espace conservatoire de diversité biologique du Plessis → Ensemble des bois du Sud du Val d'Ysieux
Ce passage était plausible lorsque je suis venu vivre au Plessis en 1966. Depuis, l'implantation d'industries et de lotissements l'a fermé. C'est dommage: Mademoiselle Ginette Têtard, Maire du Plessis Luzarches, a dirigé en 2006/2008 la création dans le marais du Plessis d'une réserve de biodiversité qui aurait été un corridor idéal pour la faune circulant Nord/Sud... On ne peut pas tout avoir: la verdure et l'bêton !
- Corridor n°7: Les bois limpitrophes de la forêt de Chantilly → Le plateau agricole → CD922 → les Bois à l'Ouest de Lassy → Les bois de La Goulette, Bois Alix, bois du Nord de Jagny → De là l'ensemble des bois du Sud du Val d'Ysieux
Ouf ! Enfin, je peux vous citer un passage de faune dans le corridor 7. On y a déjà bien construit, notamment une école, des établissements horticoles... Mais le passage semble avéré. Largeur à examiner à la loupe du Géoportail: on l'estime à 200 mètres sur le CD922, avec un entonnoir de verdure qui vient jusqu'au goudron. Par contre, au niveau du ruisseau d'Ysieux, les emprises humaines ne laissent plus guère que 50 mètres de passage. L'aménagement est une urgence pour le Parc des Trois Forêts et le Département, avec conciliation des propriétaires...
- Corridor n°8: Les bois limpitrophes de la forêt de Chantilly → Une coulée verte superbe au lond du ruisselet d'Ysieux, direction Nord/Sud → Propriété privée: parc du Château de Thimécourt (clôtures) → CD922 → un espace cultivé doublé de l'extrémité d'un parc (Maison des Champs de la DDASS) → Après, tout l'ensemble des bois du Sud du Val d'Ysieux
La disposition du bocage, tout étirée du Nord au Sud, de la forêt de Chantilly au Bois de la Goulette est un vrai régal pour l'œil de l'écologiste ou du peintre... Le problème, c'est la présence de propriétés privées (pour les clôtures et, au sud du CD, pour les éclairages nocturnes trop puissants du centre de Loisir d'A.); également problématique, malgré le ralentissement prescrit, le danger de tomber sur la harde dans le "virage de Thimécourt" célèbre chez tous les noctambules éméchés du canton...
- Corridor n°9: À Hérivaux, les bois limpitrophes de la forêt de Chantilly → Le Marais du Gouy → Le Moulin de Luzarches→ CD922 → La zone boisée dite "Saint Lazare" ou "de Chauvigny" → Les bois de La Goulette→ Tout l'ensemble des bois du Sud du Val d'Ysieux.
Voilà un passage de faune avéré par constat d'huissier: à la demande des Amis de la Terre du Val d'Ysieux (ATVY), Maître Nadine Perseau, Huissier de Luzarches a constaté, le 15 mars 2000, l'existence d'empreintes de cerf et de chevreuil dans cette zone. Le 6 décembre 2000, elle constate que dans le terrain Saint Lazare, entièrement boisé malgré une coupe à blanc antérieure, on peut observer des broutis et frottis de cervidés sur les écorces de frênes. Il serait bon que la société d'économie mixte qui s'était formée et empressée d'acheter cette terre aux fins de spéculer sur l'implantation d'une zone d'activité artisanale (dont une déchetterie) s'en déprenne; bien sûr, cela nécessiterait un rachat par toutes les instances existantes mobilisées pour l'acquisition de ce site écologiquement si utile. Plusieurs procès ont déjà donné raison aux ATVY mais l'acharnement de certains à vouloir achever le bétonnage de notre région s'avère consternant !
- Corridor n°10: Le Marais du Lys Chantilly → Le Bois des Bonnets → Le Bois de Beauvilliers (ce qu'il en reste après son éventration par la "déviation" autoroutière Nord de Luzarches → CD922 et Voie Ferrée → Obstacle majeur: un Golf immobilier → Bois du Tremblay → La déviation autoroutière Sud de Luzarches → Les bois du Château de Champlâtreux
Ravage absolu: j'ai marché avec mes élèves de quatrième sur ce Champ des Martyrs bien cultivé, dans un GR1 superbement surélevé d'où l'on voyait jusqu'au corniches de l'Oise et à la forêt d'Halatte: finie la Liberté ! Confisquée ! Voyz vous-mêmes, avec Géoportail: tout ça, jusqu'à très récemment, c'était le paradis des randonneurs, à pied, à cheval; et des chasseurs. Au fait, qu'est-ce qu'il en pense Monsieur Chevreuil ?
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Ci-dessous, la table des matières de l'étude du PNR des Trois-Forêts: "Corridors Écologiques...".
Déplacez-vous dedans avec les flèches:
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Région de Luzarches à Viarmes
Ci-dessous, la carte hypothétique des corridors écologiques entre Luzarches et Viarmes...".
Déplacez-vous dedans avec les flèches après l'avoir grossie en la "survolant":
On a été obligé de rectifier la carte IGN devenue trop ancienne en rajoutant, en rouge, le tracé de la déviation Sud de Luzarches. Désormais, on massacre à la vitesse de la lumière: IGN ne suit plus !
- FC: Forêt de Chantilly: "appendice avancé" du Bois des Bonnets; au-dessus, il y a encore le giboyeux et sauvage Marais du Lys-Chantilly (lotissement de luxe). Le Marais est déjà entamé du côté de Lamorlaye et occupé par le cheval entre lamorlaye et Coye.
- G: itinéraire dangereux en direction du Bois de La Goulette; un autre itinéraire Goulette / Chantilly passe par la "Zone Saint-Lazare", sortie Est de Luzarches, menacée d'urbanisation et l'objet d'un procès des associations de protection de la nature.
- Déch.: il est question d'implanter une déchetterie sur le trajet 1G; avec le dépôt d'ordures géant (Ord) de Champlâtreux et la Nationale 16, le paysage deviendrait inaccessible à la faune. Le PNR a manifesté son opposition.
- T: itinéraire vers le Bois de la Ferme de Trianon: il faut traverser la déviation autoroutière; il y a un passage de faune, plus à l'Est.
- Ch: itinéraire vers le Bois de Champlâtreux (Bois de Mareil); là, il faut emprunter une buse; la faune n'est pas enthousiaste...
- C: Arrivé là, l'itinéraire offre une possibilité d'accès à la Forêt de Carnelle; mais il reste des obstacles (2 routes, une VF, une agglomération étendue: Saint-Martin du Tertre).
Au Nord, cet itinéraire 1 est absolument compromis par le passage de la déviation Ouest de Luzarches, la VF (voie ferrée encaissée dans une tranchée profonde) et la traversée d'un golf et de ses lotissements et clôtures (inégales). Et le passage ne mesure que deux cents mètres...
L'itinéraire 2: encore que la municipalité de Seugy ait pu avoir la bonne volonté de racheter des parcelles, l'espace rural entre Seugy et Viarmes a été tellement "mité" par un demi-siècle de spéculation immobilière que trouver son chemin ne doit pas être une cure de jouvence pour le daguet...
Conclusion: passages de faune réels entre Luzarches et Viarmes: "epsilon" comme disent les matheux.
À gauche, on devine le CD922; puis un talus "anti-bruit"; et derrière une jolie haie, c'est le mur de béton des lotissements Ouest de Luzarches et Chaumontel qui s'étoffe chaque année davantage... Plus de place pour la faune qui fréquentait les lieux au sortir de la Seconde Guerre...
Sur la carte, on perçoit un petit passage du Bois des Bonnets, au Nord (c'est la forêt de Chantilly); entre le Moulin de Bertinval, vieux hameau, et le Centre de Loisirs qui est récent. Cent mètres? De là, vers le Bois de la Noue, l'animal vient s'abreuver à la Fontaine aux Renards. Mais plus loin, c'est l'affolement du CD922 et de la déviation Ouest Viarmes-Luzarches... A droite sur la photo.
Et si le "gibier" passe le CD922, il doit affronter la tranchée profonde de la voie ferrée. Mais le plus gros reste à faire pour espérer gagner, au Sud, le Bois du Tremblay: ce que l'animal faisait habituellement jusque dans les années 70. Il faut désormais traverser un golf (clôture lâche et peu entretenue sur la partie "sportive"); mais des lotissements récents bordés de lissages paddok avec grillage de 2 mètres ont rentabilisé "l'affaire"...
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Etat des Corridors biologiques entre Luzarches et Viarmes en 2009 (suite):
Pas besoin de longs commentaires: sur l'image de Géoportail, on voit clairement qu'un des bois les plus giboyeux du Val d'Ysieux, le Bois du Tremblay, se trouve en 2009, non seulement coupé des Massifs de Carnelle et de Chantilly, mais "génétiquement coupé", pour la faune, de tout renouvellement de population...
Or, « Les voyages forment la jeunesse!» comme aiment à le répéter maintes émules de Nicolas Hulot ou Yann Arthus-Bertrand...
Depuis toujours, mais avec un redoublement au XIXème siècle, et avec une puissance de "tsunami de béton" au XXème, s'est charpentée autour de Paris la trame d'une toile d'araignée qui avait découpé la France en "secteurs de cercle" devenus, au XXIème, souvent non-interpénétrables du fait des difficultés à traverser canaux, voies ferrées, TGV, autoroutes et connurbations continues; difficulté parfois cumulées.
Pire, récemment, on relie les petites métropoles avides de grandir par les fils transversaux de la toile d'araignée: c'est le commencement de la fin des campagnes et de leur biodiversité. Méditez l'exemple du Bois du Tremblay que j'ai connu, il n'y a guère plus de vingt ans, communiquant tous azimuts ! Vos enfants et descendants verront-ils, à l'avenir, un cerf dix-cors trottant près du Bois à l'Anglais ou une laie suivie d'une vingtaine de marcassins derrière la Grange des Bois ? Entendront-ils, fenêtre ouverte, bramer le cerf, en septembre, sur le golf de B, depuis leur lit douillet ?
Et voilà le tissu de toile d'araignée du béton sur notre petite région; on y reconnaît aisément en 1. le Bois du Tremblay.
En 2: le passage de gibier (seul crédible, et encore!) de l'Ouest de Seugy: cent mètres de liberté au milieu d'une banlieue diffuse...
En 3: un espoir de communication entre Carnelle, le Marais du Lys et Chantilly: entre Asnières et Nogent-sur-Oise.
Il semble que la mairie de Seugy ait souhaité protéger l'ultime corridor biologique entre Luzarches et Viarmes. C'est méritoire, merci; d'autres communes n'en font pas tant. Mais espérons que ce ne soit pas tardif après "trente glorieuses" années de laxisme administratif des communes ayant permis l'implantation de cabanes de week-end se transformant subrepticement, de l'intérieur, en pavillons en dur... Et régularisant ensuite, par démagogie... Trouver son chemin dans cette urbanisation diffuse: stressant pour un Bambi...
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Quelques images du "Corridor écologique de Seugy-Ouest".
De Luzarches à Viarmes, lorsque nous avons acheté une maison, en 1966, c'était très vert; on roule aujourd'hui entre deux haies de lotissements. Mais si l'on a la curiosité de quitter l'ancien CD922 pour longer la voie ferrée par le Chemin de la Madeleine, on découvre qu'il existe encore des lambeaux d'un paysage idyllique des siècles finis...
Encore quelques étendues de prairies et de bocages mais si on se rapproche de la route, on entre dans un tissu lâche et d'année en année densifié d'urbanisation diffuse: fermes, hangars, lotissements épars...
Le chemin rural est confisqué... Méfiance à l'égard des randonneurs du GR1 ? Crainte des pillards de vergers ?
Vers le CD922, le chemin rural devient comme une rue de village, avec des clôtures bien "sécurisantes", difficilement franchissable par les bêtes en migration.
Le CD922 a obligé, vu l'étroitesse des rues de Viarmes, à la construction (années 60?) d'une première déviation; rapidement, le triangle formé par l'ancien CD922 et sa déviation s'est rempli d'une "cabanisation" intense puis, au cours des trente années suivantes, les cabanes sont devenues pavillons en dur. D'où une urbanisation diffuse qui a détruit l'aspect rural, interdisant la pénétration de la faune... C'est exactement le même phénomène qui se produira lorsque l'obstination des bétonneurs aura convaincu les foules de la pseudo-nécessité de "dévier" le CD922 entre Luzarches et Fosses, dans le dernier espace vierge de la lisière Sud de la forêt de Chantilly. À remarquer qu'ici, il a fallu, une dizaine d'années plus tard, massacrer le Bois de Seugy-Beauvilliers pour faire une seconde déviation... Et ainsi de suite ! Qu'est-ce que la déviation autoroutière Sud de Luzarches? Et la Francilienne... Insatiable est l'appétit de Nature des bétonneurs; ainsi, nul espace naturel ne laisseront-ils aux milliers de générations futures: tout se sera-t-on "goinfré" en trois siècles...
Cependant, très encadré par les lotissements, il subsiste encore, au ras de l'ancien CD922, un espace naturel prêt à servir à la reconquête d'un corridor biologique naturel.
Plus au Sud, curieusement, la voie ferrés qui se trouve en haut d'une pente brutale, passe dans une tranchée profonde; le franchissement ne peut se faire que sur un pont étroit. Un passage de faune large et boisé serait donc nécessaire, lors de la reconstruction d'un corridor écologique.
Une belle plaine s'ouvre ensuite vers le Sud-ouest et la forêt de Carnelle... On voit qu'y sont passés des connaisseurs en beauté naturelle !
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Entre Viarmes et Beaumont: le corridor écologique d'Asnières-sur-Oise
Dernier espoir d'avoir une communication entre Carnelle et Chantilly...
Observez les difficultés de la traversée: au Nord, guère de salut, l'Oise large, profonde, impétueuse...
C'était l'ancien CD922 à la sortie Ouest d'Asnières-sur-Oise. Facile à traverser pour la faune venant du Nord (à droite: la plaine alluviale de l'Oise); pour gagner Carnelle, à gauche, au Sud. Mais le grand talus, là-bas, c'est l'autoroute: double épreuve...
Au fond, derrière un rideau d'arbres, c'est l'Oise. Cette vaste étendue, occupée récemment par des marais et prairies, c'est la principale voie de migration des bêtes entre Chantilly et Carnelle. Mais elle n'est déjà plus exempte d'industrialisation: il était pratique d'installer au bord de l'autoroute Beaumont/Luzarches l'usine d'épuration des eaux d'égout si nécessaire du Val d'Ysieux. Fatalité des autoroutes: faites pour gagner du temps; mais désormais, chaque fois qu'on l'emprunte, on découvre... un nouveau rond-point !
Double dose dans ce biocorridor... À gauche l'ancien; à droite la nouvelle!
Hum! Grr! Tant mieux; mais j'espère que l'espoir que j'y trouve sera exaucé.
«Merci, M'sieu l'Ingénieur. Mais... c'est un peu bas d'plafond pour mes cornes ! Et puis, moi j'ai la trouille là-d'dans...»
La buse est un peu plus confortable mais la faune n'aime toujours pas passer dessous.
La déviation a isolé une bonne partie de la plaine alluviale qu'il sera facile, à l'avenir, de faire passer en "zone urbanisable"... A droite, l'usine d'assainissement.
Tant que ce morceau de plaine isolé restera agricole, il y a de l'espoir; mais au fond, le front homogène des pavillons interdit tout passage de faune.
C'était si beau, mon Val d'Ysieux, le Val de mes ancêtres, quand j'étais jeune...
Pour ceux qui sont sensibles à la beauté de la naure, cadeau de ma photo en meilleure définition; utilisation libre:
Cliquez ici pour avoir la photo en bonne définition…
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Ben... V'là c'que vous en faites, négligemment...
Dessin emprunté à www.geoportail.fr et www.le.coloriage.free.fr.
Et maintenant, pour achever en beauté cette belle journée tout en reposant les poupons, je vous propose de les mettre au coloriage en allant chercher "le petit faon perdu", en leur imprimant et en les munissant de tubes d'aquarelles et de crayons de couleurs bien affûtés; suffit d'aller le recueillir sur le charmant site de coloriage ci-dessous:
Le gentil p'tit faon de l'image, à colorier par vos Bouts-d'choux sur une site bon à connaître pour les baby-sitters…
— 1, 2, 3, Coloriez ! Viens, Petit Faon !
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Le premier roman sans papier…
Entièrement et directement écrit au clavier…
Mis à disposition des lecteurs gratuitement…
Sur le site: sos-valdysieux.fr.
Lire le roman ? Cliquez ci-après:
Roman… "La Forte en T'Aime"
© cj - Déposé à la SGDL
© Droits d'adaptation réservés.
"Le vrai génie sans cœur est un non-sens."
"Amour! Amour! Amour! Voilà l'âme du génie".
Wolfgang Amadeus Mozart, le 11 avril 1787.
SOS-Sylvies - SOS-Val d'Ysieux
Pas d'amour? Pas d'humour? On ne se fâche pas: on change de site; merci de votre visite.
Une petite région sans nom jusqu'à ce que quelques personnes créent les Amis de la Terre du "Val d'Ysieux". Ainsi a été reconnue l'individualité de cette micro-région, si fragilisée à l'heure actuelle, et qui, pourtant, est un "écotone" utile et encore plus "vulnérable". Les Ecologues nomment "écotone" une zone de transition entre deux écosystèmes; ici, la Forêt de Chantilly et la Plaine de France. Les écotones sont riches des deux biocénoses en contact. Mais s'ils sont ainsi attirants pour les bâtisseurs, leur atteinte est fatale aux écosystèmes qui s'interpénètrent. C'est ainsi que notre région a vite atteint, à huit kilomètres au bout des pistes de R-CDG, un degré de saturation démographique dangereusement dépassable. Il incombe donc aux habitants des lieux d'assumer courageusement la défense des micro-espaces naturels qui subsistent face à la folie rageuse des chieurs de béton. Soyez de ceux-là. Pas pour moi qui suis vieux et qui n'en profiterai pas. Pour vos successeurs: vos enfants que nous aimons et qui ont besoin d'autre chose pour "vivre" que de l'enfermement dans la banlieue atroce, laide et criminogène, où l'on veut toujours davantage les parquer. Pour eux, sauvons, sauvez le Val d'Ysieux
Nb. - Ce site n'est pas le site officiel des "Amis de la Terre du Val d'Ysieux" que pourtant j'ai créés. Les opinions exprimées n'engagent donc que l'association "SOS Val d'Ysieux -
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